Val-d’Oise : Huit mois après l’exécution de Galfi, deux hommes face à la justice

Enquête sur le meurtre de Galfi

Huit mois après le tragique décès de Galfi, deux hommes ont été déférés devant un juge d’instruction à Pontoise. Ils devront répondre de meurtre en bande organisée. Les enquêteurs suspectent leur implication dans l’exécution d’un jeune homme de 22 ans, connu pour son rôle dans un trafic de stupéfiants.

Les circonstances du meurtre

Dans la nuit du 11 octobre 2024, à Sarcelles, deux jeunes hommes se trouvaient à bord d’une Citroën DS. À 1 h 10, un homme armé d’un fusil a ouvert le feu sur le conducteur. Les secours, bien que rapides, n'ont pu que constater le décès de Galfi, touché à la tête.

Le passager, indemne, a déclaré avoir seulement entendu une détonation. Les forces de l’ordre ont effectué des constatations sur la scène de crime, découvrant deux impacts sur le véhicule, sans trouver de douille ni témoin.

Développement de l’enquête

Les enquêteurs de la police judiciaire du Val-d’Oise, en collaboration avec la brigade criminelle de Versailles, ont mené des investigations approfondies. Ils ont interrogé les proches de la victime et analysé la téléphonie et la vidéosurveillance pour identifier plusieurs suspects.

Le mardi matin suivant, cinq suspects, âgés de 24 à 28 ans, ont été interpellés à Sarcelles. L’un d’eux a été extrait de sa cellule à la maison d’arrêt de Nanterre, puis placé en garde à vue à Versailles.

Le mobile du crime

Selon une source proche du dossier, le mobile de ce crime serait lié aux stupéfiants, mais également à des différends personnels entre la victime et ses ennemis. Trois des suspects ont été mis hors de cause, tandis que les deux auteurs présumés ont nié toute implication.

Cette affaire soulève des questions sur la violence liée au trafic de drogue et ses répercussions dans les quartiers sensibles. Les enquêteurs continuent de travailler sur les détails pour établir les responsabilités.

Conclusion

Le meurtre de Galfi met en lumière les dangers liés au trafic de stupéfiants et aux conflits qui en découlent. L’enquête en cours pourrait révéler davantage d’informations sur les réseaux criminels actifs dans la région. La justice devra faire face à cette situation complexe pour rendre des comptes.