Erika Diot, à 45 ans, vit un quotidien marqué par des cauchemars incessants et des terreurs nocturnes. Elle ne connaît plus les nuits apaisées. Pour retrouver ce souvenir, elle devrait remonter à son enfance, avant ses 9 ans. C'est à cette époque qu'elle a subi des abus de la part de celui qu'elle considérait comme son père.
Les mots d'Erika sont poignants : « Le jour où je dormirai bien, c’est soit que je suis morte, soit que j’ai été confrontée à lui pour lui dire qu’il a saccagé ma vie. » Cette déclaration révèle l'urgence de sa situation. Elle aspire à obtenir justice, une quête qu'elle poursuit avec obstination.
Depuis plus de trente ans, Erika a fait face à des échecs répétés des institutions judiciaires. Ses plaintes ont souvent été ignorées, et son dossier a même été détruit. Ces expériences ont renforcé son sentiment d'injustice et d'impuissance.
Elle dénonce la violence de l'institution judiciaire, qui ne semble pas prendre en compte la gravité de son vécu. Malgré ces obstacles, Erika continue de se battre pour que sa voix soit entendue et que sa souffrance soit reconnue.
Erika Diot souhaite que les victimes comme elle soient prises au sérieux. Elle veut que leur douleur soit reconnue et que des mesures soient mises en place pour éviter que d'autres ne subissent des abus similaires. Son combat est aussi un appel à la société pour qu'elle prenne conscience des réalités difficiles que vivent de nombreuses personnes.
Elle espère qu'un jour, son histoire pourra inspirer d'autres victimes à parler et à chercher justice. Son message est clair : il est temps de briser le silence et de faire face à ces violences cachées.
Erika Diot incarne la lutte pour la justice face à des institutions souvent défaillantes. Son témoignage met en lumière les difficultés rencontrées par les victimes d'abus. Alors qu'elle continue son combat, elle espère que sa voix pourra enfin être entendue et que d'autres victimes trouveront la force de se battre à leur tour.