
Récemment, des violences ont éclaté dans plusieurs villes, notamment Azpeitia, Vitoria et Pamplona. Ces incidents, liés à des groupes abertzales, soulèvent des inquiétudes croissantes parmi les autorités. La police enquête sur une nouvelle forme de kale borroka, qui semble s'intensifier.
Les récents affrontements à Pamplona ont été marqués par des actes de violence contre la police. Des sources policières affirment que les événements du 12 octobre ont exacerbé la radicalité de certains groupes. Malgré les dénégations du ministre Grande-Marlaska, les attaques contre des individus tels qu'un journaliste et un étudiant universitaire soulignent une préoccupation croissante pour la sécurité.
La police nationale a arrêté deux individus lors des incidents, où quatre agents ont été blessés. Ces altercations ont été déclenchées par l'annulation d'un événement prévu par Vito Quiles. Eduardo Ribayo, secrétaire général du Syndicat Unifié de Police (SUP), a condamné ces actes et a annoncé des actions en justice pour indemniser les policiers blessés.
Les groupes radicaux, masqués et organisés, continuent de défier les forces de l'ordre. Ils ont montré leur volonté d'affronter la police, comme l'ont prouvé les événements à Azpeitia et Vitoria. Les jeunes militants ne reculent pas devant la violence, attaquant même des victimes innocentes.
Le 19 juillet, à Azpeitia, un groupe de jeunes a assailli la commissariat local après qu'un membre ait été identifié pour des dégradations. Ce type de comportement montre un patron inquiétant de violence et d'impunité. Les forces de police se sont retrouvées dépassées, ce qui témoigne de la capacité de mobilisation de ces groupes.
Les répercussions des affrontements sont significatives. Des enquêteurs ont noté que ces convocations "antifascistes" attirent de plus en plus de jeunes vers la violence. Vitoria est devenue un symbole pour ceux qui cherchent à s'engager dans des actes de violence.
La police a sous-estimé la présence massive de ces groupes, qui se sont déplacés en véhicules pour contrecarrer les actions de la police. La situation a dégénéré, entraînant des arrestations et des actes de vandalisme, confirmant la nécessité d'une vigilance accrue.
Les événements récents à Pamplona et ailleurs mettent en lumière une tension croissante entre la police et les groupes radicaux. Les incidents violents soulèvent des questions sur la sécurité publique et la capacité des forces de l'ordre à gérer ces situations. Une réponse ferme et stratégique s'avère essentielle pour prévenir de futurs affrontements.