Le sommet du G7 à Kananaskis a montré à la fois des signes de tension et des opportunités de dialogue. Sous la présidence de Mark Carney, les discussions ont révélé la valeur potentielle de ce groupe, tout en soulignant les défis qu'il rencontre. Malgré tout, le G7 a réussi à tenir sa 50e réunion sans se démanteler.
Lors d'une rencontre de 30 minutes, Carney a souhaité un joyeux anniversaire à Trump avant de souligner l'importance historique de cette réunion. "Le G7 n'est rien sans le leadership des États-Unis", a-t-il déclaré, mettant en avant le rôle central de Trump dans le groupe. Cette déclaration visait à maintenir l'engagement américain au sein du G7.
Carney a également reconnu le rôle crucial d'autres leaders, comme le chancelier allemand et le président français. Cependant, la mention du leadership américain a pris un sens particulier dans le contexte actuel, où la direction des États-Unis est remise en question.
La recherche de consensus est rapidement devenue évidente lorsque Trump a évoqué l'exclusion de la Russie du G8. Sa suggestion d'inviter la Chine a également soulevé des questions. Carney, désireux de poursuivre les discussions, a encouragé les journalistes à quitter la salle pour avancer dans l'ordre du jour.
Malgré l'ombre du départ anticipé de Trump, Carney a continué à travailler sur ses objectifs pour le G7. Les leaders se sont réunis autour d'une table circulaire, Carney affirmant que le monde attendait leur leadership.
Le sommet s'est terminé sans le traditionnel communiqué commun, mais avec des déclarations sur des sujets spécifiques comme l'intelligence artificielle et les feux de forêt. Bien que cela ait permis d'éviter des tensions, des divergences demeurent sur plusieurs points, notamment la situation en Ukraine et le changement climatique.
Carney a souligné que, malgré les différences, des solutions communes ont été recherchées. Les discussions ont été marquées par des échanges francs et stratégiques, essentiels pour construire des relations de confiance.
Ce sommet a démontré que, malgré les limitations et les tensions, les membres du G7, y compris les États-Unis, voient encore de la valeur à se rassembler. Carney a conclu en affirmant que le dialogue est crucial dans un contexte de multilatéralisme en crise.