Le Fossoyeur 'trop occupé pour dormir' alors que les combats à Khartoum se poursuivent
Introduction
La situation à Khartoum est devenue critique alors que les combats s'intensifient. Les troupes soudanaises ont récemment repris le palais présidentiel, marquant un tournant dans le conflit. Pourtant, le coût humain est dévastateur, avec des civils qui subissent le poids de cette guerre brutale.
Contexte du conflit
Le conflit au Soudan a débuté à Khartoum, où des batailles majeures se sont déroulées. La reprise de cette ville par les Forces Armées Soudanaises serait une victoire significative. Cependant, cette guerre a causé des violations des droits humains et a plongé de nombreuses régions dans la famine.
Les récents affrontements ont permis aux troupes de reprendre des quartiers au nord et à l'est de Khartoum. Leurs offensives ont été marquées par des avancées rapides, mais le prix à payer en vies humaines est alarmant.
Le rôle des fossoyeurs
Abidin Durma, connu comme le fossoyeur d'Omdurman, témoigne de la tragédie quotidienne. Il et ses bénévoles enterrent jusqu'à 50 corps par jour, reflet tragique de la violence qui ravage la région. Le cimetière Ahmed Sharfi, qu'il gère, est devenu un symbole de la mort omniprésente.
Les corps doivent être enterrés rapidement, car les morgues manquent de réfrigération. Les bombardements ont causé de nombreuses pertes, et les fosses communes témoignent de l'ampleur de la tragédie. Durma décrit une situation où chaque appel téléphonique peut annoncer un nouveau décès.
Impact sur les civils
Les civils, comme Omnia, une petite fille récemment orpheline, vivent des moments de terreur. Sa famille a été touchée par un obus alors qu'ils se rendaient à l'école. Leurs histoires illustrent la brutalité du conflit et la résilience des survivants, qui cherchent à protéger les enfants des horreurs de la guerre.
Les habitants d'Omdurman se regroupent pour prier et se soutenir mutuellement. Les rituels funéraires sont devenus fréquents, alors que la communauté tente de faire face à une réalité insupportable. Les enfants, en particulier, subissent les conséquences psychologiques de cette violence incessante.
La vie quotidienne en temps de guerre
La vie à Omdurman est marquée par la peur constante. Les habitants se cachent sous les lits lors des bombardements et doivent souvent attendre que le calme revienne pour sortir. Les marchés, lorsqu'ils sont accessibles, deviennent des lieux de survie, mais la menace de la violence reste omniprésente.
Les enfants ne peuvent plus étudier, et la peur a pris le pas sur leur quotidien. Si l'armée parvient à contrôler la capitale, la guerre continuera ailleurs, laissant des cicatrices indélébiles sur la population soudanaise.
Conclusion
La situation à Khartoum est tragique et complexe. Les combats continuent de faire des ravages, et les civils en paient le prix fort. L'espoir d'une paix durable semble lointain, mais la résilience du peuple soudanais reste forte. Chaque jour, des vies sont perdues, et l'impact de ce conflit se fera sentir pendant de nombreuses années.
