Kheira Hamraoui, ancienne joueuse du Paris Saint-Germain (PSG), a déposé une plainte pour harcèlement moral contre le club. Cette démarche, annoncée par le parquet de Paris, fait suite à son départ du PSG en 2023. Elle affirme avoir été poussée vers la sortie après une période de convalescence.
Le ministère public examine actuellement la plainte de Hamraoui. Il doit décider des suites à donner, qu'il s'agisse d'un classement ou de l'ouverture d'une enquête. Le 4 novembre 2021, Hamraoui a été agressée, et cette affaire semble liée à une rivalité avec son ancienne coéquipière Aminata Diallo.
Les investigations sur son agression ont été clôturées en janvier, avec plusieurs mises en examen. Hamraoui reproche au PSG d'avoir écarté une joueuse de son équipe après sa blessure, ce qu'elle interprète comme une volonté de la faire quitter le club.
Hamraoui a également saisi les prud’hommes pour dénoncer les pratiques du PSG. Son avocat, Me Pascal Garbarini, a déclaré que sa cliente souhaitait mettre en lumière les méthodes du club. Il a insisté sur le fait que les joueuses ne sont pas des objets à disposition des décisions managériales.
Il a affirmé qu'il est crucial que ces atteintes cessent et soient sanctionnées pénalement. La gestion humaine d'une joueuse est tout aussi importante que ses compétences sportives, selon son avocat.
Le PSG, par l'intermédiaire de son avocat Me Antoine Maisonneuve, n'a pas souhaité commenter cette affaire. Cependant, la situation met en lumière les défis auxquels sont confrontées les joueuses dans le monde du football professionnel.
L'affaire Kheira Hamraoui soulève des questions importantes sur le traitement des joueuses dans le sport. Le harcèlement moral et la gestion des carrières doivent être pris au sérieux. Il est essentiel que des mesures soient mises en place pour protéger les athlètes et garantir un environnement respectueux.