Guerre en Ukraine : Un sommet virtuel ce samedi à Londres, les dirigeants prêts à soutenir Kiev en cas de trêve.
Sommet virtuel pour la paix en Ukraine
Le Premier ministre britannique Keir Starmer organise un sommet virtuel ce samedi. L'objectif principal est de finaliser une coalition de pays volontaires pour dissuader la Russie d'attaquer à nouveau l'Ukraine en cas de cessez-le-feu. Plusieurs pays européens, ainsi que l'Ukraine, l'Otan, la Commission européenne, le Canada et l'Australie, participeront à cette réunion.
Ce sommet vise à établir les contours d'une coalition prête à soutenir une paix juste et durable en Ukraine. Les États-Unis ont exercé une pression sur le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a accepté une trêve de 30 jours, à condition que la Russie y adhère également. Cependant, le président russe, Vladimir Poutine, a soulevé des réserves sur cette proposition.
Pressions et attentes
Keir Starmer a critiqué le mépris du Kremlin envers la proposition de cessez-le-feu, affirmant que cela montre que Poutine ne prend pas la paix au sérieux. Le Premier ministre britannique et le président français, Emmanuel Macron, travaillent ensemble pour constituer cette coalition, afin de dissuader la Russie d'une nouvelle offensive.
La réunion doit permettre de discuter des contributions possibles des pays participants, notamment l'envoi de troupes ou un soutien logistique. Il est crucial de s'assurer que le cessez-le-feu sera respecté pour établir une paix durable en Ukraine.
Surveillance du cessez-le-feu
Avant d'envisager une paix durable, il est essentiel de surveiller le cessez-le-feu. Keir Starmer a souligné la nécessité de garantir que cette paix soit sérieuse. En cas de refus de Moscou de signer l'accord, il faudra intensifier la pression économique sur la Russie pour mettre fin à la guerre.
Emmanuel Macron a également affirmé son engagement à renforcer le soutien à l'Ukraine. Il a exhorté la Russie à cesser les exactions et les déclarations dilatoires, soulignant l'importance d'une réponse unie des pays occidentaux.
Revendiquer la paix
La Russie a émis des revendications maximalistes pour une cessation des hostilités. Cela inclut la reddition de l'armée ukrainienne et la cession de cinq régions annexées par la Russie. La situation reste tendue, et les discussions doivent continuer pour éviter une escalade du conflit.
Le gouverneur de Kherson a rapporté des pertes humaines dues aux frappes russes, ce qui souligne l'urgence d'une solution. Les dirigeants mondiaux continuent de se réunir pour discuter des moyens d'apporter une solution pacifique à cette crise.
Optimisme prudent
Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a exprimé un optimisme prudent concernant les négociations. Il a noté qu'il reste beaucoup de travail à faire, mais que des progrès sont possibles. Plusieurs dirigeants, y compris ceux de l'Otan et de l'Union européenne, participeront aux discussions pour soutenir l'Ukraine.
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, n'a pas encore confirmé sa participation. Cependant, la Turquie s'est déclarée prête à déployer des forces en Ukraine si nécessaire. Cela montre l'engagement international envers la recherche d'une paix durable dans la région.
Conclusion
Le sommet virtuel organisé par Keir Starmer représente une étape importante vers la formation d'une coalition pour soutenir l'Ukraine. Les discussions autour d'un cessez-le-feu et d'une paix durable sont cruciales. L'engagement des pays participants est essentiel pour garantir un avenir pacifique en Ukraine.
