Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a supervisé des essais de missiles le jeudi 8 mai 2025. Selon les médias d'État, ces exercices simulaient des contre-attaques nucléaires contre Séoul et Washington. Cela survient un jour après des essais de missiles balistiques, ce qui a attiré l'attention de l'armée sud-coréenne.
Les essais de jeudi ont impliqué différents types de missiles balistiques à courte portée. L'armée sud-coréenne a suggéré que ces essais pourraient être liés aux exportations d'armes nord-coréennes à la Russie. Les exercices ont inclus un système de roquettes et un missile balistique tactique, comme l'a rapporté l'agence de presse nord-coréenne KCNA.
KCNA a également mentionné que des formations détaillées sur les procédures et processus de passage rapide à la posture de contre-attaque nucléaire ont eu lieu. Cela souligne la volonté de la Corée du Nord de renforcer sa capacité de réponse face à une éventuelle crise.
Selon KCNA, l'objectif de l'exercice a été atteint. La fiabilité du système de commandement et de mobilisation a été vérifiée, permettant une réaction rapide à toute crise nucléaire. Ces développements montrent l'engagement de la Corée du Nord à maintenir un arsenal nucléaire solide malgré les sanctions internationales.
Les sanctions imposées par les Nations Unies interdisent à Pyongyang de posséder des missiles balistiques. Ces missiles effectuent la majeure partie de leur trajectoire en dehors de l’atmosphère terrestre. Malgré cela, la Corée du Nord continue de développer ses capacités militaires, défiant ainsi la communauté internationale.
En début de semaine, Kim Jong Un a inspecté la fabrication d'obus dans les usines de munitions. Les médias d'État ont rapporté une augmentation spectaculaire de la production d'obus dans le pays. Ce rapprochement avec la Russie se renforce, en partie grâce à l'assistance militaire mutuelle.
Pyongyang a récemment inauguré un destroyer lance-missiles de 5 000 tonnes, le Choe Hyon. Selon les analystes, ce navire pourrait transporter des missiles mer-sol et mer-air. L'armée sud-coréenne pense que le développement de ce destroyer pourrait avoir été réalisé avec l’aide de la Russie.
Les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle lors d'une visite historique de Vladimir Poutine en Corée du Nord l'an dernier. De plus, ils ont annoncé la construction d'un pont routier reliant les deux nations, renforçant ainsi leur coopération militaire.
Les récents essais de missiles et le rapprochement avec la Russie illustrent la détermination de la Corée du Nord à maintenir et à développer ses capacités militaires. Malgré les sanctions internationales, le régime de Kim Jong Un semble résolu à poursuivre son programme nucléaire et à renforcer ses alliances stratégiques.