Vendredi matin, un haut responsable de l'armée russe a été tué dans l'explosion d'une voiture près de Moscou. Cette attaque a été qualifiée par les autorités russes d'acte terroriste. Le suspect, arrêté ce samedi, a rapidement été inculpé par le Comité d’enquête russe.
Le suspect, identifié comme Ignat Kouzine, a été inculpé pour acte terroriste, trafic illicite et fabrication d’explosifs. Il risque ainsi la prison à vie, selon le Code pénal russe. Kouzine a reconnu sa culpabilité, affirmant avoir été recruté par des agents ukrainiens.
Né à Soumy, en Ukraine, Ignat Kouzine vivait près de sa cible, le général Iaroslav Moskalik. Selon des sources, il aurait quitté l’Ukraine pour la Russie en 2015. Il louait un appartement dans le même immeuble que le général, dans un quartier fréquenté par des retraités de l’armée.
En janvier, Kouzine aurait acquis la voiture utilisée pour l'attentat. La Volkswagen a été garée le 16 avril devant l'immeuble du général. Trois jours plus tard, l'explosion a été déclenchée à distance. Les enquêteurs ont également découvert un système de surveillance autour de la cible.
Suite à l'attaque, les autorités russes ont dénoncé une attaque terroriste attribuée aux services spéciaux ukrainiens. Bien que l’Ukraine n’ait pas réagi, elle a été souvent accusée d’attaques ciblées contre des responsables militaires russes depuis le début de l'offensive en février 2022.
L'explosion près de Moscou souligne les tensions croissantes entre la Russie et l'Ukraine. La situation reste préoccupante, avec des accusations réciproques et un climat de violence qui persiste. Les conséquences de cet attentat pourraient avoir des répercussions sur les relations entre les deux pays.