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Les habitants de Kyiv se préparent à la mort alors que les drones et missiles russes volent de plus en plus la nuit.

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Kyiv - Les habitants de Kyiv se préparent à la mort alors que les drones et missiles russes volent de plus en plus la nuit.

La vie à Kyiv sous les attaques nocturnes

Les habitants de Kyiv se préparent à la mort alors que les drones et les missiles russes bombardent la ville la nuit. Les assauts nocturnes sur la capitale ukrainienne se sont intensifiés, avec parfois plus de 700 drones en l'air. Les responsables estiment que des essaims de 1 000 drones pourraient bientôt devenir la norme.

Une vie quotidienne perturbée

Le jour, Kyiv est animée par la vie quotidienne : métros bondés, promeneurs de chiens et enfants dans les parcs. Cependant, la nuit, la ville se transforme en champ de bataille. Les attaques incessantes forcent une grande partie de la population à se réfugier dans les abris souterrains pour leur sécurité.

Les récents assauts sont décrits par de nombreux habitants comme les plus terrifiants de la guerre. Même ceux qui ignoraient auparavant les sirènes se retrouvent dans les stations de métro. Karyna Holf, 25 ans, témoigne : "À la nuit tombée, on se prépare à la mort chaque fois qu'on entend le son d'un drone." Elle a échappé de justesse à la destruction de son appartement lors d'une attaque.

Vivre dans la peur

La proximité constante de la mort incite à un humour noir. La nuit, beaucoup sont paralysés par la peur, mais le jour, ils plaisantent sur le fait de ne pas dormir nus, au cas où ils devraient être extraits des décombres. Danylo Kuzemskyi, 35 ans, compare cela à un jeu vidéo où l'on essaie de survivre tout en restant fonctionnel.

Les bruits des drones, souvent suivis d'explosions, peuvent durer des heures. Cette cacophonie laisse de nombreuses personnes épuisées par le manque de sommeil. Les drones survolent des zones étendues de la ville, tandis que l'air est empli de fumée et d'odeurs de poudre à canon.

Des bâtiments résidentiels menacés

Depuis le début de l'année, plus de 800 sites à Kyiv ont été touchés, dont plus de 600 bâtiments résidentiels. Tymur Tkachenko, responsable de l'administration de la ville, déclare que la Russie cible délibérément les immeubles d'appartements pour semer la peur et augmenter le nombre de victimes civiles.

Bien que la Russie affirme ne frapper que des cibles militaires, il existe de nombreux exemples d'infrastructures civiles touchées. Ces attaques ont également renforcé la solidarité parmi les habitants de Kyiv, qui continuent de partager des moments de vie quotidienne sur les réseaux sociaux.

Résilience face à la terreur

Oleksandra Umanets, 23 ans, avec son enfant de 10 mois, trouve le refuge dans le métro plus sûr que son domicile. Chaque matin, elle quitte le refuge avec son enfant, se sentant soulagée de voir son bébé sourire. "On ne devinerait pas qu'ils ont passé la nuit dans le métro," dit-elle.

Elle prépare un sac par la porte chaque soir, prête à se cacher lorsque la sirène retentit. "Quand il s'agit de vous, c'est une chose. Mais quand il s'agit de votre enfant, pour quoi faire ?" s'interroge-t-elle, soulignant la gravité de la situation.

Conclusion

La vie à Kyiv est marquée par une résilience face à la terreur. Les habitants continuent de vivre malgré les dangers, cherchant à préserver leur quotidien. Les attaques nocturnes rappellent à chacun la fragilité de la vie, mais la détermination des Ukrainiens demeure forte.

Publié le : 12 juillet 2025
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