Le Bureau du Commissaire à l'intégrité du secteur public fait face à une surcharge de travail. Cette situation nécessite des ressources supplémentaires pour traiter le nombre croissant de signalements. Le commissaire, Harriet Solloway, souligne que la confiance croissante dans son bureau contribue à cette augmentation.
Le Bureau a reçu 380 soumissions depuis le début de l'année, dont 78 réclamations de représailles et 302 accusations de fautes. Ces cas englobent des abus de pouvoir, des environnements de travail toxiques et des discriminations systémiques.
De plus, Solloway indique que de nombreuses soumissions ne relèvent pas de son mandat. La plupart contiennent plusieurs allégations, rendant le traitement plus complexe. Seul un faible pourcentage des fautes signalées aboutit à un rapport au Parlement.
En 2025, le bureau a enregistré 416 demandes générales, dépassant les 526 demandes de l'année précédente. Cela montre une tendance à la hausse significative. Solloway s'efforce de répondre à ces demandes dans les 48 heures.
Cette situation met en lumière la nécessité d'augmenter les ressources pour gérer le volume de travail. Le bureau a reçu 68 nouvelles soumissions en juin, le nombre le plus élevé à ce jour.
Actuellement, 220 dossiers sont en attente d'analyse, certains datant de 15 mois. Solloway a noté que la complexité des dossiers retarde souvent les enquêtes. Cela complique la disponibilité des témoins et la qualité des preuves.
Les retards peuvent également nuire aux lanceurs d'alerte, qui subissent des représailles. Les individus accusés restent dans un climat de suspicion sans résolution rapide des affaires.
Pour garantir la responsabilité et protéger les lanceurs d'alerte, le bureau doit être équipé des ressources nécessaires. Solloway insiste sur l'importance d'une augmentation durable du personnel pour faire face à cette situation. La confiance du public dans le système dépend de la capacité à traiter ces dossiers efficacement.