Le 20 mai 2025, une catastrophe naturelle a frappé le Lavandou, causant des pertes humaines tragiques. La petite rivière, la Quicule, s'est transformée en torrent dévastateur, emportant tout sur son passage. Cet article explore les événements qui ont conduit à cette crue exceptionnelle et ses conséquences sur la communauté.
Ce matin-là, le soleil brillait, mais la tranquillité a rapidement laissé place à la tempête. À partir de 7 heures, les ruisseaux ont commencé à déborder, transformant les rues en torrents. À 8h30, le quartier de Cavalière était déjà submergé, et les habitants étaient pris au piège.
Les témoignages des résidents décrivent un scénario apocalyptique. Nadine Vicente, témoin de la tragédie, a vu l'eau monter rapidement. « Mon mari a voulu sauver nos voisins, mais le courant était trop fort », raconte-t-elle, la douleur visible dans ses yeux.
Bernadette et Philippe, deux octogénaires, ont perdu la vie dans cette crue. Leurs corps ont été retrouvés à des kilomètres de leur domicile. Les voisins, choqués, se souviennent de ce jour comme d'un cauchemar. La résidence où ils vivaient est devenue méconnaissable, avec des dégâts évalués à des millions d'euros.
La boue a envahi les rez-de-chaussée, et de nombreuses maisons ont été gravement endommagées. Les résidents, désemparés, ont vu leurs biens détruits ou emportés par les flots. « C’est du jamais-vu », affirment-ils, en regardant les débris éparpillés.
Selon les experts, l'orage qui a frappé le Lavandou était exceptionnel. Yoann Laurito, prévisionniste, explique que l'orage est resté stationnaire pendant trois heures. Cela a causé des précipitations record, avec 256 mm mesurés à La Cavalière, tandis que d'autres stations à proximité n'ont enregistré que quelques millimètres.
La topographie de la région a également joué un rôle crucial. La cuvette de Cavalière concentre l'eau et l'empêche de s'évacuer. Alexandre Bredimas, spécialiste des inondations, souligne que « autant de pluie est impossible à absorber » par le sol.
Après l'inondation, les autorités locales ont mobilisé des ressources pour aider les sinistrés. Le maire, Gil Bernardi, a assuré que la commune était prête, mais face à un événement de cette ampleur, la préparation reste insuffisante. « Une crue centennale comme celle-ci, personne ne peut s’y préparer », affirme-t-il.
Les habitants commencent à se remettre de ce choc. Toutefois, la peur d'une telle catastrophe demeure. Les résidents se posent des questions sur l'avenir et la sécurité de leur communauté. L'impact psychologique de cette crue sera long à surmonter.
La crue du Lavandou du 20 mai 2025 a laissé des cicatrices profondes dans la mémoire collective. Les pertes humaines et les dégâts matériels sont tragiques. Alors que la communauté commence à se reconstruire, elle doit également se préparer à affronter de futurs défis face aux phénomènes climatiques de plus en plus fréquents.