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Le leader de la majorité de la Guardia Civile, Jucil, dénoncé pour appropriation indue, gestion déloyale et fraude

Publié le : 17 mars 2025

Accusations au sein de Jucil

Cinq anciens dirigeants de l'organisation Jucil, majoritaire au sein de la Garde Civile, ont déposé une plainte en justice. Ils accusent le secrétaire général actuel, Ernesto Vilariño, de "nombreuses irrégularités" suggérant un usage abusif des fonds de l'association. Cette situation a engendré une crise interne profonde au sein de l'entité.

Les plaignants affirment que le secrétaire général a utilisé de l'argent de l'association pour des dépenses personnelles. Ils évoquent également des modifications des registres comptables et la dissimulation d'informations concernant la situation financière de Jucil. Ces actes ont provoqué un climat de méfiance au sein de l'organisation.

Irrégularités financières

La plainte met en lumière plusieurs irrégularités dans la gestion économique. Parmi celles-ci, l'utilisation de la carte corporative de Jucil pour couvrir des frais personnels, comme des séjours à l'hôtel et des repas dans des restaurants non liés à l'activité de l'association. Ces actions soulèvent des questions quant à la transparence financière de l'organisation.

Les plaignants soulignent aussi une manipulation présumée des registres comptables pour justifier des dépenses personnelles. Par exemple, ils mentionnent la duplication de frais de carburant et de repas sans lien avec les activités de l'association. De plus, des dépenses ont été omises dans les rapports comptables officiels, rendant leur vérification difficile.

Voyage à Séville

Un des cas les plus significatifs concerne un voyage à Séville en octobre 2022. Lors de ce voyage, le secrétaire général aurait facturé 515,47 euros à l'association pour des frais d'hébergement et de repas, qu'il a déclarés comme des "réunions". Cependant, aucune réunion officielle n'a été confirmée pour cette période.

De plus, la plainte évoque un achat dans une bijouterie pour 20 euros, enregistré sous le terme "maintenance". Un paiement de 235,52 euros dans un restaurant à Madrid est également mentionné, sans enregistrement comptable officiel, alors que les participants auraient payé en espèces directement au secrétaire général.

Demandes judiciaires

Les plaignants ont demandé au Juzgado de Instrucción de León d'entendre le secrétaire général en tant que mis en cause. Ils réclament également la remise des livres comptables et des factures de 2022, 2023 et 2024 pour analyse. Par ailleurs, ils souhaitent enquêter sur des remboursements irréguliers de frais par des membres du Comité Exécutif National de Jucil.

Les plaignants ont également demandé que le juge intervienne pour entendre des témoins pouvant fournir des informations sur la gestion financière de l'association. Ils souhaitent que des mesures soient prises pour éviter la destruction de documents ou la manipulation de preuves durant l'instruction.

Conflit interne et exigences de transparence

En décembre 2024, plus de 20 secrétariats provinciaux ont exigé la démission du Comité Exécutif National en raison de son "manque de transparence". Ils ont également demandé une réforme statutaire pour protéger la direction et faciliter sa destitution. Ce groupe d'affiliés souligne qu'une forte tension existe entre la direction et les membres de base.

Les membres de l'association ont exprimé leur désir de voir les fonds utilisés de manière transparente et justifiée. Ils insistent sur la nécessité de clarifier les faits et que les responsables assument les conséquences de leurs actions. Cette situation souligne l'importance d'une gestion éthique au sein des organisations.

Conclusion

Les accusations portées contre le secrétaire général de Jucil révèlent des problèmes de gouvernance au sein de l'organisation. La demande de transparence et de responsabilité est essentielle pour restaurer la confiance des membres. Les prochaines étapes judiciaires seront cruciales pour déterminer l'avenir de l'association et la gestion de ses fonds.

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