Le planète Terre souffre, mais un leader se démarque avec l'ambition de créer un monde meilleur. Nicolás Maduro Moros, le président de facto du Venezuela, a rassemblé à Caracas des penseurs et des activistes. Pendant ce temps, il joue à un rôle divin, libérant certains prisonniers tout en en enfermant d'autres de manière arbitraire.
Blanca Eekhout, une dirigeante chaviste, a ouvert la Cumbre por una Humana Humanidad en accueillant 80 délégués pro-révolution. Elle a déclaré que tous les participants cherchaient à bâtir un monde nouveau avec la liberté. Cependant, alors que ces discussions se déroulaient, des proches de Yanny González et Fidel Brito, deux leaders syndicaux, étaient en détresse, cherchant des nouvelles de leurs proches arrêtés.
La répression s'intensifie au Venezuela, comme le souligne César Pérez Vivas, membre de la Plateforme Unitaire. Il dénonce l'arrestation de González et Brito, révélant une escalade de la répression contre les organisations sociales. Les autorités ne se contentent plus de cibler les partis politiques.
La situation est alarmante, avec des arrestations d'autres figures comme Simón Bolívar Obregón et Manuel Enrique Ferreira. En tout, une vingtaine de personnes ont été arrêtées récemment, selon des organisations de droits humains.
Malgré la répression, quelques libérations ont eu lieu, comme celle de Rodrigo Cabezas, ancien ministre de Finances, après un mois et demi de détention. Ces arrestations ont coïncidé avec des alertes sur la dégradation de la situation économique du pays, où le dollar a atteint des sommets.
Le Observatoire Vénézuélien des Finances (OVF) a dénoncé ces détentions, affirmant que "mesurer les prix n'est pas un délit". Les libérations récentes incluent également Merlys Oropeza et le journaliste José Gregorio Camero, soulignant le climat de peur qui règne parmi les journalistes.
Le retour de José Luis Rodríguez Zapatero dans le paysage politique vénézuélien et ses propositions de libérations sont notables. Maduro et son entourage cherchent à regagner de l'autorité après des échecs électoraux. Le récent accord de repatriement de Vénézuéliens d'El Salvador leur permet de montrer des résultats.
Rafael Uzcátegui, directeur du Laboratoire de Paix, souligne que les récentes détentions sont une manière pour Dieudado Cabello de montrer sa présence dans les décisions gouvernementales. Cela reflète les tensions internes au sein du gouvernement chaviste.
Alors que Maduro continue de façonner son image, le système de propagande chaviste martèle le message "Maduro est le salvador". Cette stratégie vise à établir Maduro comme un protecteur du peuple face à d'autres dirigeants, comme Bukele, présenté comme l'antagoniste.
Gianni Finco, sociologue, explique que ce culte de la personnalité est central dans la communication chaviste. La dichotomie entre Maduro et ses opposants est utilisée pour renforcer son pouvoir et sa légitimité dans un contexte de crise.
Le Venezuela est à un tournant. Entre répression, libérations et propagande, la situation politique reste tendue. Maduro, en jouant sur les perceptions, tente de consolider son pouvoir tout en faisant face aux défis internes et externes. L'avenir de la démocratie et de la liberté au Venezuela dépendra des actions et des réactions des acteurs tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.