Le leader des Premières Nations qui a eu une discussion 'intense' avec Trump a envisagé de partir avant l'arrivée du président

Introduction

Un leader des Premières Nations a exprimé sa colère lors de l'arrivée de Donald Trump au sommet du G7 à Calgary. Steven Crowchild, membre du conseil de la Nation Tsuut'ina, a envisagé de partir avant l'arrivée du président américain, qu'il accuse d'avoir "causé beaucoup de douleur et de souffrance dans le monde".

Une rencontre intense

Lors de son accueil, Crowchild a partagé ses sentiments d'angoisse. Il a déclaré qu'il était "rempli de rage" et qu'il a prié avant de décider de rester pour discuter avec Trump. Son objectif était de mettre en avant des questions cruciales pour les Premières Nations, comme la protection de l'eau et la promotion de la paix.

Il a décrit leur rencontre comme "vraiment intense". Crowchild a utilisé la langue traditionnelle de son peuple et a porté un couvre-chef en plumes, ce qui lui a donné un sentiment de force. Il a également montré à Trump des médailles de traité, affirmant qu'elles étaient plus anciennes que le Canada lui-même.

Les préoccupations soulevées

Dans ses échanges, Crowchild a tenté de rappeler à Trump l'importance d'être un bon leader. Il a insisté sur la nécessité de protéger l'eau pour les générations futures. "J'ai parlé pour mes anciens", a-t-il déclaré, soulignant son rôle de représentant avec honneur et dignité.

Il a également mentionné que, malgré la réputation de Trump, il est "juste une autre personne". Crowchild a fait preuve de fierté en tant que membre de la Nation Tsuut'ina, affirmant qu'il se tenait "plus haut" que le président.

Réactions et réflexions

Après la rencontre, Crowchild a réfléchi à son choix de rester. Il a consulté des conseillers et a décidé que la visibilité et la diplomatie étaient essentielles. "Au lieu de la guerre, je choisis la paix", a-t-il affirmé, soulignant l'importance de la communication.

Il a également rencontré d'autres dirigeants mondiaux lors de cet événement, cherchant à les sensibiliser aux défis auxquels font face les Premières Nations. Son message était clair : chaque leader doit assumer la responsabilité de protéger l'environnement.

Conclusion

La rencontre de Steven Crowchild avec Donald Trump au sommet du G7 a mis en lumière les tensions et les préoccupations des Premières Nations. Malgré sa colère initiale, Crowchild a choisi de dialoguer, espérant que cela contribuerait à sensibiliser sur des questions cruciales. Son engagement envers la paix et la protection de l'environnement reste un message fort pour l'avenir.