La récente réunion des présidents autonomiques a été marquée par des tensions et des désaccords. Lors de cet événement, Isabel Díaz Ayuso a quitté la salle, provoquant des interrogations sur l'efficacité de cette rencontre. Les discussions ont révélé un climat de frustration parmi les leaders politiques, qui se demandent si ces conférences ont encore un sens.
Lors de la conférence, le lehendakari Imanol Pradales a commencé à parler en euskera, ce qui a conduit Isabel Díaz Ayuso à quitter la salle. Ce geste a été interprété comme un protestation, laissant les autres présidents perplexes. Un baron du PP a même déclaré que cette situation était un échec, soulignant l'absence d'accords ou de consensus.
Les leaders politiques de différents partis ont exprimé leur déception face à cette réunion. Un président socialiste a comparé l'événement à un pim pam pum, ressemblant davantage à un affrontement qu'à un dialogue constructif. Ils ont convenu qu'il y avait des sujets sur lesquels un accord aurait pu être atteint, mais le gouvernement n'a pas pris l'initiative de les aborder.
Pedro Sánchez a tenté de promouvoir un esprit de collaboration lors de son intervention, appelant le PP à faire preuve d'honnêteté. Il a insisté sur la nécessité de laisser de côté la crispation pour que cette rencontre ait un impact positif. Cependant, la réponse du PP a été une demande de convocation anticipée des élections, que Sánchez a rejetée.
Malgré les efforts de Sánchez pour apaiser les tensions, la situation est rapidement devenue tendue. Des incidents comme le clash entre la ministre Mónica García et Isabel Díaz Ayuso ont exacerbé le climat déjà difficile. Emiliano García-Page a même qualifié l'atmosphère d'« irrespirable ».
À la fin de la réunion, il est devenu clair qu'aucun consensus n'avait été atteint. Le président galicien, Alfonso Rueda, a interrogé le gouvernement sur l'acceptation des propositions du PP, recevant une réponse négative. Cela a été perçu comme une manipulation de la part du gouvernement, qui a affirmé que les propositions du PP étaient des pièges.
Les leaders autonomiques ont unanimement noté que cette conférence était l'une des plus tendues jamais vécues. Le climat était jugé pire que lors de la précédente réunion à Santander, ce qui a suscité des inquiétudes quant à l'avenir de ces conférences.
En somme, la conférence des présidents autonomiques a mis en lumière des problèmes profonds dans le paysage politique espagnol. Les tensions entre les partis semblent avoir atteint un point de non-retour, rendant difficile toute forme de dialogue constructif. La situation actuelle appelle à une réflexion sur l'avenir de ces rencontres et leur capacité à générer des résultats positifs.