
Ce mercredi, lors d'une réunion, les présidents de groupe ont rejeté l'idée proposée par Yaël Braun-Pivet. Cette idée visait à expérimenter la suppression des séances de nuit en janvier prochain. La nuit réparatrice devra donc attendre encore un peu.
Convoqués ce mercredi matin, les présidents des onze groupes parlementaires n'ont pas réussi à s'accorder sur cette proposition. Les débats, ces derniers temps, s'éternisent souvent la nuit, ce qui a conduit Yaël Braun-Pivet à envisager un nouveau rythme. L'idée était de ne plus siéger en nocturne après les débats budgétaires.
Au terme de la réunion, un participant a déclaré : « L’idée n’a pas fait consensus ». Cela montre la difficulté d'atteindre un accord sur des changements dans le rythme de travail des députés.
La réflexion sur la fin des séances nocturnes a été initialement lancée par Cyrielle Chatelain, présidente du groupe Écologistes. Elle s'est montrée favorable à cette expérimentation. Selon elle, « on ne légifère pas bien entre 21h30 et minuit », car la fatigue s'installe après plusieurs jours avec seulement cinq ou six heures de sommeil.
Cette déclaration met en lumière les défis auxquels font face les députés, qui doivent jongler entre leurs responsabilités et le besoin de repos. La question de la productivité en soirée reste donc ouverte.
En somme, la proposition de supprimer les séances nocturnes n'a pas trouvé d'écho favorable. Les présidents de groupe continuent de débattre de l'organisation des travaux parlementaires. La fatigue des députés est un sujet à prendre en compte pour améliorer leur efficacité.