Mercredi, le Premier ministre a été interrogé sous serment par les députés de la commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires. Cette audition a mis en lumière des inexactitudes concernant le licenciement d'un surveillant impliqué dans des actes de violence.
Le collectif des victimes a produit un document affirmant que le surveillant, condamné pour violences en 1996, faisait toujours partie de l'établissement en 1997-1998. Cela contredit les déclarations de François Bayrou, qui avait mentionné son licenciement lors de son audition à l'Assemblée.
Lors de son audition, le Premier ministre a présenté un courrier attestant du renvoi du surveillant, quelques mois après une inspection. Cependant, cette affirmation a été mise en doute par les victimes, qui ont démontré sa présence continue à Bétharram.
Le collectif des victimes a révélé que le surveillant avait été promu au poste de conseiller principal d'éducation (CPE) en 1997-1998. Alain Esquerre, porte-parole du collectif, a souligné que l'individu était toujours présent à l'établissement, malgré sa condamnation.
Cette promotion soulève des questions sur la gestion des violences dans les établissements scolaires et la réaction des autorités éducatives face à de tels comportements.
La déclaration de François Bayrou a provoqué une forte réaction de Jean-François Lacoste-Séris, père de l'élève blessé. Il a affirmé que le surveillant n'avait pas été viré, mais promu, accusant le Premier ministre de mensonge ou de mauvaise information.
Cette situation a entraîné des accusations contre François Bayrou, notamment de la gauche, qui l'accuse d'avoir eu connaissance des agissements passés et d'être intervenu dans une affaire judiciaire impliquant un religieux de Bétharram.
François Bayrou a fermement démenti ces accusations, les qualifiant d'instrumentalisation politique. Il a défendu son intégrité et a insisté sur le fait qu'il n'avait jamais couvert de telles violences.
Cette affaire met en lumière les tensions politiques autour de la gestion des violences dans les écoles et les responsabilités des autorités éducatives. Les débats autour de ce sujet continuent d'alimenter les discussions publiques.
En somme, l'audition du Premier ministre a mis en exergue des disparités dans les informations concernant le surveillant de Bétharram. Les contradictions entre les déclarations officielles et les documents présentés par le collectif des victimes soulèvent des interrogations sur la transparence et la responsabilité des institutions éducatives face à la violence.