L'influenceur d'extrême droite Le Jarl, responsable de la sécurité du 1988 Live Club à Rennes, a été démis de ses fonctions. Cette décision a été confirmée par la discothèque, suite à une polémique grandissante.
La préfecture a fermé l'établissement de nuit depuis le 21 mars dernier. Les autorités surveillaient le club depuis le 8 mars, jour où une fête populaire antifasciste était prévue à proximité. Cette free party n'avait pas reçu l'autorisation nécessaire.
Le 8 mars, alors que des dizaines de personnes s'approchaient de la fête, Le Jarl et son équipe ont décidé d'intervenir. Ils ont été filmés en train d'utiliser des gaz lacrymogènes et de frapper des jeunes.
Des vidéos ont montré les agents du club poursuivant des passants, ce qui a suscité une vive réaction de la part des autorités et du public. Ces actions ont été jugées illégales et inacceptables.
Suite à ces incidents, la direction du 1988 Live Club a annoncé une réorganisation complète de son service de sécurité. Dans un communiqué, elle a précisé que les opinions de Le Jarl ne reflètent pas celles de l'établissement.
Elle a également souligné que les prises de position publiques de ce salarié ont été associées à l'image du club, ce qui a conduit à sa décision de le démettre de ses fonctions.
La discothèque a affirmé qu'elle ne tolérerait pas de telles actions et qu'elle s'engageait à revoir son fonctionnement interne. La direction a insisté sur le fait que Le Jarl ne fait plus partie de l'équipe.
Cette affaire soulève des questions sur la sécurité dans les établissements nocturnes et sur la nécessité de garantir un environnement sûr pour tous les clients.
La situation autour de Le Jarl et du 1988 Live Club met en lumière des enjeux cruciaux concernant la sécurité et la responsabilité des établissements de nuit. La discothèque a pris des mesures pour se distancier de ces événements et envisager un avenir plus serein.