Le drame tragique de Nogent-sur-Oise a secoué la communauté. Hasan, un adolescent de 17 ans, a perdu la vie après avoir été frappé à la gorge par un coup de machette. Cet événement a suscité une onde de choc et des interrogations sur la violence juvénile.
Le 20 mai 2025, Hasan a été attaqué sur le parking du Lidl à Nogent-sur-Oise. Deux jours après, le procureur de la République, Loïc Abrial, et le commissaire de Creil, Sébastien Chalvet, ont tenu une conférence de presse pour clarifier la situation. Ils ont annoncé l'arrestation de trois suspects, des lycéens apparemment intégrés dans la société.
Ces jeunes ont été interpellés moins d'une demi-heure après le drame, dans la commune voisine de Montataire. Le procureur a précisé que deux d'entre eux sont frères et le troisième est leur cousin. Cette arrestation rapide a été facilitée par l'intervention de la Brigade anticriminalité et des témoignages.
Les témoins et les caméras de vidéosurveillance ont joué un rôle crucial dans l'enquête. Ils ont permis de confirmer la présence des suspects sur le parking avant l'attaque. Les enquêteurs ont également découvert des objets suspects dans leur véhicule, dont une matraque télescopique et un outil ressemblant à une machette.
Sur les images, un des suspects a été vu levant son bras armé avant de frapper Hasan. Après l'attaque, les trois hommes ont rapidement quitté les lieux. La victime a titubé quelques instants avant de s'effondrer.
Le procureur a ouvert une information judiciaire pour meurtre en bande organisée. Les suspects ont reconnu leur implication, mais ont choisi de garder le silence pendant les premières heures de leur garde à vue. Ils ont finalement avoué leur participation, ce qui a conduit à une demande de leur placement en détention provisoire.
La peine maximale pour un majeur dans ce type de cas est la réclusion criminelle à perpétuité. Pour un mineur, la peine peut être réduite à 20 ans, mais peut également être augmentée à 30 ans si l'excuse de minorité est levée.
Loïc Abrial a souligné que cette affaire met en lumière l'usage d'une violence extrême pour des motifs qui, s'ils sont confirmés, semblent d'une gravité relativement faible. Cela soulève des questions sur la violence juvénile et les causes sous-jacentes de tels actes.
Des faits antérieurs, encore à vérifier, pourraient également être liés, bien qu'aucune plainte n'ait été déposée à ce jour. La communauté est en émoi, et des marches silencieuses sont organisées en mémoire de Hasan.
La mort tragique de Hasan rappelle l'urgence de traiter la violence parmi les jeunes. Les autorités doivent agir pour prévenir de tels incidents à l'avenir. La communauté, quant à elle, se mobilise pour rendre hommage à la victime et réfléchir à des solutions durables.