La ouverture de la ligne HS2 sera retardée au-delà de la date cible de 2033, selon des informations de la BBC. La secrétaire aux Transports, Heidi Alexander, devrait informer le Parlement mercredi qu'il n'existe "aucune manière raisonnable de livrer" la ligne ferroviaire dans les délais et le budget prévus. Cependant, elle ne devrait pas préciser la durée du retard.
Elle va présenter les résultats d'une revue indépendante sur HS2, où une "liturgie d'échecs" a été identifiée comme responsable des coûts exorbitants. Ce retard constitue le dernier revers pour ce projet de train à grande vitesse, qui a déjà été réduit et retardé à plusieurs reprises.
Heidi Alexander devrait souligner que les gouvernements conservateurs ont vu le coût de HS2 augmenter de 37 milliards de livres entre 2012, année d'approbation de la ligne, et les élections générales de l'année dernière. Initialement, HS2 devait établir des liaisons ferroviaires à grande vitesse entre Londres et les grandes villes des Midlands et du Nord de l'Angleterre.
Ce projet visait à réduire les temps de trajet et à augmenter la capacité des chemins de fer, mais il a rencontré de nombreux défis et des coûts en forte hausse. La ligne a déjà été réduite à un lien à grande vitesse entre Birmingham et Londres, avec l'annulation de la section Birmingham-Manchester en 2023.
En confirmant cette décision, l'ancien chancelier Jeremy Hunt a déclaré que les coûts devenaient "totalement incontrôlables". Cela s'est produit deux ans après l'abandon d'une section est prévue entre Birmingham et Leeds. En 2010, le coût estimé de HS2 était de 33 milliards de livres et l'ouverture était prévue pour 2026.
L'année dernière, le ministère des Transports a estimé que le coût restant du projet se situait entre 45 et 54 milliards de livres en prix de 2019, mais la direction de HS2 a évalué qu'il pourrait atteindre jusqu'à 57 milliards de livres.
Mercredi, la secrétaire aux Transports devrait annoncer les résultats d'une revue menée par l'ancien directeur général de Crossrail, James Stewart. Cette revue a été commandée l'année dernière pour "examiner la supervision des projets d'infrastructure de transport majeurs". En octobre dernier, un nouveau directeur général, Mark Wild, a été nommé pour tenter de maîtriser l'augmentation des coûts.
Les défis rencontrés par HS2 soulignent l'importance d'une gestion efficace des projets d'infrastructure. Les retards et les dépassements de coûts posent des questions sur la viabilité et l'avenir du projet.
Le retard de l'ouverture de la ligne HS2 au-delà de 2033 met en lumière les difficultés persistantes rencontrées par ce projet ambitieux. Alors que les coûts continuent d'augmenter, il est crucial de trouver des solutions pour garantir que ce projet puisse finalement voir le jour. La situation actuelle appelle à une réévaluation sérieuse des plans et des stratégies à adopter pour aller de l'avant.