En 2022, la tempête post-tropicale Fiona a provoqué des dégâts considérables, empêchant Claudia Sheehy et son fils de retourner chez eux. Leur maison, située à Grand Lake, N.S., a subi des dommages importants, les forçant à vivre dans des Airbnbs et des hôtels depuis plus de deux ans. Cette situation a engendré une dette de 60 000 $ sur sa carte de crédit pour couvrir des frais de logement.
Claudia et son fils, Ciaran, ont emménagé dans leur maison il y a trois ans, espérant un avenir serein. Cependant, la tempête a détruit une partie de leur toit, entraînant une série de complications avec leur assureur, Allstate. Depuis décembre 2022, Claudia n'a pas reçu de paiement pour ses dépenses de subsistance et les réparations d'urgence.
La situation s'est aggravée avec un second orage en novembre 2022, qui a encore endommagé le toit. Malgré les réparations temporaires, de l'eau continue d'infiltrer la maison, rendant la vie insupportable. Claudia a exprimé son désespoir, se sentant comme si elle avait perdu des années de vie avec son fils.
Claudia a tenté de résoudre les problèmes avec Allstate, mais a rencontré de nombreux obstacles. Les réparations nécessaires sont estimées à environ 74 000 $, tandis que les devis qu'elle a reçus dépassent 300 000 $. Cette disparité a entraîné des désaccords sur le coût des réparations, laissant la famille dans une situation précaire.
En décembre 2022, Claudia a déposé une plainte auprès de l'ombudsman de la compagnie. Malgré cela, elle a reçu une réponse vague, sans réelle avancée sur son dossier. Frustrée, elle a engagé un avocat et a intenté une action en justice contre Allstate en septembre 2023.
Le processus judiciaire a été suspendu en raison d'une clause d'évaluation invoquée par Allstate. Cela signifie que chaque partie doit engager un évaluateur pour déterminer la valeur du sinistre. Si les évaluateurs ne parviennent pas à un accord, un arbitre sera impliqué, ce qui pourrait coûter cher à Claudia.
Son avocat, Barry Mason, a souligné que cette situation désavantage les assurés. Claudia doit payer pour les services de l'évaluateur, ce qui pourrait lui coûter au moins 8 000 $. De plus, si un arbitre est nécessaire, elle devra également en assumer une partie des frais.
Le parcours de Claudia Sheehy met en lumière les difficultés auxquelles font face de nombreux assurés après des catastrophes naturelles. Après plus de deux ans d'incertitude, elle espère enfin un dénouement favorable. La situation actuelle a non seulement affecté sa santé mentale, mais a également eu un impact profond sur sa vie quotidienne et celle de son fils. La lutte pour obtenir justice continue.