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Le nouveau livre de la pionnière trans réfute la 'panique morale' sur l'inclusion dans le sport féminin

Publié le : 12 juin 2025

Introduction

La hystérie et la panique morale autour des femmes trans dans le sport ne sont pas nouvelles, mais semblent atteindre un point de frémissement. En réponse, la communauté trans élargie s'efforce d'éduquer le public et de créer des espaces sûrs pour ses membres. Harrison Browne, un pionnier, souligne que cette problématique est souvent obscurcie pour cibler une communauté marginalisée.

La croissance du sport féminin

Au cours des dernières années, nous avons assisté à une croissance incroyable du sport féminin. De nouvelles ligues, des équipes d'expansion et une couverture médiatique accrue en témoignent. Cette évolution est enthousiasmante, nécessaire et bien méritée. Cependant, des mouvements prétendant "protéger" le sport féminin allèguent que les athlètes trans mettent en péril son intégrité.

Des politiques fédérales récentes aux États-Unis, ainsi que des organisations, visent à amplifier les injustices subies par les femmes cisgenres. Ces initiatives cherchent souvent à interdire l'accès des enfants aux activités sportives. Par exemple, le 1er mai, la Football Association au Royaume-Uni a interdit aux femmes trans de jouer au football amateur ou professionnel.

Le livre de Harrison et Rachel Browne

Harrison et Rachel Browne ont coécrit un livre intitulé Let Us Play: Winning the Battle for Gender Diverse Athletes. Cet ouvrage brillant présente des données qui réfutent les arguments vides de ceux qui prétendent se soucier du sport féminin. Le livre offre une perspective personnelle et un glossaire de termes utiles pour mieux comprendre la situation.

Dans le premier chapitre, les Browne abordent les panique morales et leur utilisation comme armes d'oppression. Ils soulignent que les facteurs tels que le statut socio-économique et la race influencent également le succès des athlètes, indépendamment de leur genre.

La réalité des athlètes trans

La réalité est que le nombre d'athlètes trans est si faible qu'il n'affecte pas le paysage du sport féminin. Par exemple, au Canada, U Sport ne demande pas le genre lors de l'inscription des athlètes. Ils se contentent de demander aux individus de s'inscrire dans la catégorie de leur choix.

Un représentant d'U Sport a précisé que leur politique permet la participation selon le genre assigné à la naissance ou celui avec lequel l'athlète s'identifie, tant qu'ils respectent les règlements canadiens sur le dopage. Ce n'est pas si compliqué.

Les conséquences des politiques restrictives

Récemment, le gouvernement conservateur de l'Alberta a annoncé que les certificats de naissance seraient utilisés pour soutenir l'interdiction des athlètes trans. Cette décision pourrait également affecter injustement les athlètes non trans ayant des différences de développement sexuel. Florence Ashley, professeur adjoint à l'Université de l'Alberta, a déclaré que cette politique nuirait gravement aux athlètes trans et féminines.

Au lieu de promouvoir l'équité dans le sport, cette interdiction favorisera la discrimination et la peur. Même si ce n'est pas l'intention, c'est l'effet escompté, selon Ashley.

Conclusion

Il est essentiel de protéger l'écosystème sportif dans son ensemble. L'inclusion sélective n'est pas une véritable inclusion, et répéter des arguments absurdes de ceux qui ne se sont jamais vraiment intéressés au sport féminin semble trop pratique. Le sport a besoin de toutes les femmes pour s'épanouir. L'éducation et le soutien des communautés sont cruciaux pour garantir que l'équité et le respect soient au cœur de toutes les discussions.

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