Dans la région Eure-et-Loir, un événement marquant a eu lieu à Nogent-le-Rotrou. Les murs de l'immeuble de la rue du Perche témoignaient d'un trafic de drogue visible par tous les locataires. C'est la première fois qu'un préfet réussit à obtenir une expulsion manu militari pour de telles nuisances dans le département.
Un homme de 70 ans, vivant au deuxième étage, a reçu une ordonnance d'expulsion à l'automne 2024. Cette décision a été mise en exécution récemment. Étonnamment, le locataire n'est pas responsable des troubles causés dans l'immeuble. Ses deux enfants, âgés de 35 et 40 ans, sont à l'origine des problèmes.
Les fils n'étaient pas mentionnés sur le bail. Ils ont squatté le domicile après le décès de leur mère. Cela a entraîné la venue des gendarmes et d'un huissier de justice, témoignant de la gravité de la situation.
Les nuisances ont poussé le représentant de l'État à agir. Une convention signée en novembre 2023 a permis cette expulsion. Elle a été conclue entre le préfet, le procureur, les forces de sécurité et les bailleurs sociaux. Ce cadre a facilité l'intervention dans cette affaire.
Le bailleur social, Nogent Perche Habitat, a fourni des témoignages cruciaux concernant les dégradations de l'immeuble. Cela a renforcé la nécessité de l'expulsion, montrant l'impact sur la communauté.
Un voisin a décrit des conditions de vie intolérables. Les conteneurs à poubelle bloquaient l'entrée, créant un environnement semblable à un check-point. Les enfants du locataire étaient à la tête d'un point de deal, rendant la vie impossible pour les autres résidents.
Les femmes de ménage, par exemple, craignaient pour leur sécurité. Elles se rendaient sur place avec des agents de l'office HLM pour travailler. Ce climat de peur était insupportable pour les habitants.
Des marques de voiture étaient encore visibles sur les murs, indiquant des véhicules suspects. Des inscriptions au marqueur indiquaient les tarifs des produits proposés. Malgré des efforts de peinture, certaines inscriptions restent lisibles, suggérant des règlements de comptes.
Un voisin, soulagé par l'expulsion, espère un retour à la normalité. Cependant, ni la mairie ni l'office HLM n'ont souhaité commenter cette affaire délicate. La destination de la famille expulsée reste inconnue.
Cette expulsion en Eure-et-Loir illustre les défis liés à la sécurité résidentielle. Les actions des autorités montrent une volonté de restaurer l'ordre dans des situations difficiles. Les habitants espèrent désormais un environnement plus paisible et sécurisé.