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La crise du logement plonge Sánchez dans un état de nervosité face à ses partenaires : "Les prix étouffent les gens et pourraient étouffer le gouvernement"

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La crise du logement en Espagne

Un tremblement de terre secoue les fondements de la législature : le problème de la logement. La Moncloa construit son édifice de gouvernance sur des briques de politique sociale. Cependant, l'accès à un logement, que ce soit en location ou en propriété, menace de provoquer un effondrement. Le gouvernement a tenté de faire de la logement un axe central de son action, mais la situation des citoyens ne fait que se dégrader.

La crise du logement est devenue une urgence croissante. Récemment, le Conseil Européen a souligné l'ampleur de cette crise, plaçant Madrid et Barcelone au cœur du problème au sein de l'UE. Ces deux villes figurent parmi celles où les habitants consacrent le plus de leur salaire pour vivre : 74% du revenu. Seule Lisbonne les dépasse.

Les tensions au sein du gouvernement

Face à ce constat, le PSOE et Sumar se heurtent depuis le début de la législature. Après deux ans de tentatives, le problème a éclaté au sein du gouvernement. Le partenaire minoritaire a franchi la ligne en demandant la démission de la ministre du Logement, Isabel Rodríguez, remettant en question le PSOE lui-même. Cela s'inscrit dans un contexte où la pression sociale, notamment celle des électeurs progressistes, s'intensifie.

Sumar avertit depuis longtemps que hausser le salaire minimum ou augmenter les aides sociales ne suffira pas si ces augmentations sont absorbées par le "trou noir" du logement. Malgré cela, le PSOE reste concentré sur des politiques d'incitations fiscales pour les propriétaires, négligeant les demandes d'intervention sur le marché du logement.

Les propositions de Sumar

La patience de Sumar a atteint ses limites, comme l'a affirmé fermement un membre du parti. Cette situation coïncide avec un spot publicitaire controversé du ministère du Logement, perçu comme une moquerie par les citoyens. Cela a également affaibli Isabel Rodríguez, considérée par Sumar comme la "goutte qui a fait déborder le vase".

PSOE et Sumar se préparent à entamer des négociations dans les prochains jours. L'objectif est de résoudre les divergences en proposant des solutions concrètes. Le ministère du Logement et le ministère des Droits Sociaux sont désormais en discussion sur un ensemble de mesures présentées par Sumar.

Les enjeux des négociations

Le ministre Pablo Bustinduy a exposé les principaux points à l'ordre du jour : prolongation et gel des loyers, augmentation des impôts pour les grands propriétaires, et interdiction de l'achat spéculatif de logements. Ces mesures pourraient contourner les positions des communautés autonomes du PP, permettant ainsi d'aborder des aspects qui relèvent exclusivement du gouvernement central.

Le secteur socialiste rétorque que ces mesures sont inconstitutionnelles. Cependant, un membre important de La Moncloa reconnaît que le logement est un problème qui ne peut être ignoré. "Le logement ronge les gens, mais il pourrait finir par ronger le gouvernement", avertit un autre groupe parlementaire.

Conclusion

La crise du logement en Espagne est un défi majeur qui impacte la gouvernance. Les tensions entre le PSOE et Sumar mettent en lumière l'urgence d'une réponse efficace. Les négociations à venir pourraient déterminer l'avenir de la politique du logement. Les citoyens attendent des solutions concrètes pour alléger leur fardeau, et le temps presse.

Publié le : 23 octobre 2025
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