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Elle était à haut risque d'être tuée par son ex. Il a pourtant fallu 6 mois pour obtenir un soutien au logement dédié.

Publié le : 5 mai 2025

Introduction

Une femme de la Nouvelle-Écosse a survécu à des attaques répétées de son ex-partenaire, mais son parcours pour obtenir un soutien financier a été semé d'embûches. Malgré le risque élevé d'être tuée, elle a dû attendre six mois pour recevoir un soutien en matière de logement, en raison des politiques du programme provincial.

Un parcours difficile vers le soutien

Lorsqu'elle a mis fin à sa relation, la femme a cherché un soutien au logement spécifiquement conçu pour les survivants de la violence basée sur le genre. Malheureusement, sa demande a été refusée à plusieurs reprises, ce qui a nécessité l'intervention d'organisations et du bureau de son député provincial.

Ce n'est qu'après plusieurs mois de lutte qu'elle a finalement été acceptée dans le programme. Dans une province qui a déclaré la violence entre partenaires intimes comme une épidémie, elle souhaite que le soutien soit plus rapide pour ceux qui fuient la violence domestique.

Les défis rencontrés

En été 2024, la femme vivait toujours dans un appartement en mauvais état. Diagnostiquée avec un PTSD, elle était en congé de travail et suivait une thérapie. Les factures s'accumulaient et elle avait besoin d'aide financière pour déménager dans un endroit sûr.

Elle a commencé à travailler avec des organisations comme Bryony House et Welcome Housing. Elle a été orientée vers le programme de soutien au logement, qui offre jusqu'à 1 400 $ par mois aux survivants de la violence basée sur le genre.

Les obstacles bureaucratiques

Malgré ses efforts, le bureau de son député a reçu des explications sur les raisons de son refus. Parmi celles-ci, le fait qu'elle vivait encore dans son appartement et qu'elle recevait déjà un soutien locatif d'environ 600 $. Cela a mis en lumière des problèmes systémiques qui empêchent de nombreuses personnes de quitter des situations violentes.

La députée Susan Leblanc a souligné que ces obstacles existent pour toute personne tentant de naviguer dans les systèmes provinciaux, mais sont particulièrement préjudiciables pour ceux vivant avec la violence basée sur le genre.

La résolution du problème

Après plusieurs mois d'efforts, la situation de la femme a été résolue. Elle a commencé à recevoir le soutien dédié à la violence basée sur le genre en janvier et a pu déménager dans un nouvel appartement. Elle a déclaré que le système nécessitait des avocats pour aider les personnes dans le besoin.

Le ministère du Logement a reconnu les difficultés rencontrées par cette femme et a promis d'améliorer le processus pour éviter de futurs retards. Ils ont mentionné des changements pour offrir plus de flexibilité et une communication régulière avec les agences de référence.

Conclusion

Le parcours de cette femme met en lumière les défis auxquels font face les survivants de la violence domestique en Nouvelle-Écosse. Bien que des progrès aient été réalisés pour améliorer l'accès au soutien, il reste encore beaucoup à faire pour garantir la sécurité et le bien-être de ceux qui fuient des situations dangereuses.

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