Une directrice exécutive de Google Espagne a été entendue comme témoin dans le cadre de l'affaire Begoña. Elle a expliqué au juge Juan Carlos Peinado que les investissements "supplémentaires" de son entreprise pour le logiciel de l'épouse de Pedro Sánchez n'avaient pas été consultés. Cette déclaration a été faite lors d'une audience sur les investissements réalisés par Google dans le cadre du master de Transformation Sociale Compétitive à l'Université Complutense de Madrid.
Le juge a également convoqué des représentants de la société Indra, qui a collaboré avec Begoña Gómez. Google a précédemment annoncé avoir financé 110 000 euros pour ce logiciel, soit 70 000 euros de plus que le budget initial de 40 000 euros. Cependant, les dirigeants de Google ont précisé que cette augmentation n'avait pas été justifiée.
Dans une réclamation antérieure, Google Ireland Limited avait signé un accord de sponsoring avec l'Université Complutense. Cet accord stipulait un engagement de 40 000 euros pour le Projet Transforma TSC. Ce projet vise à développer une plateforme gratuite pour aider les petites et moyennes entreprises à planifier l'amélioration de leurs objectifs de développement durable.
Le document soumis au tribunal précise que cette plateforme permet également de mesurer l'impact des mesures mises en œuvre. Cela montre l'importance de la collaboration entre Google et l'université pour le développement de solutions innovantes.
Indra a également informé le juge qu'elle avait investi 128 442 euros dans le logiciel du master. Ces travaux ont été facturés en interne à une autre société du groupe, Indra Soluciones Tecnológicas de la Información. Indra a souligné qu'elle n'a pas bénéficié de déductions fiscales pour cet investissement.
De plus, Indra a précisé qu'elle collabore de manière altruiste avec diverses universités et institutions dans des domaines liés à la durabilité et à la captation de talent. Cette collaboration inclut le développement d'outils technologiques pour les entreprises, comme la "Plateforme de Mesure d'Impact Récurent", fournie gratuitement à l'université.
Indra a également mentionné qu'elle a commencé sa collaboration avec la chaire TSC, codirigée par Gómez, en 2022. Cette collaboration s'inscrit dans le cadre d'une adenda au contrat de création de la chaire. Les travaux de la filiale d'Indra ont consisté à développer deux modules : l'un pour l'évaluation de la performance en matière d'impact social et l'autre pour recommander des actions visant à améliorer cette évaluation.
Ces initiatives illustrent l'engagement d'Indra envers la soutenabilité et l'innovation dans le secteur éducatif. Grâce à ces collaborations, les entreprises peuvent mieux répondre aux défis contemporains liés à la durabilité.
En résumé, l'affaire Begoña met en lumière les investissements réalisés par Google et Indra dans le cadre de projets éducatifs. Les déclarations des dirigeants soulignent l'importance de la transparence et de la justification des dépenses dans des collaborations d'une telle envergure. Ces développements pourraient avoir des implications significatives pour l'avenir des partenariats entre entreprises et institutions académiques.