« Complètement Absurde » : Arpège, le logiciel qui rend fous les agents de l'assurance maladie
Protestation des agents de la CPAM
Les agents de la CPAM de Nantes et Saint-Nazaire ont de nouveau manifesté contre Arpège, un logiciel controversé. Ce dernier, expérimenté en Loire-Atlantique et en Vendée, perturbe selon eux le traitement des indemnités journalières pour les salariés en arrêt de travail. Un audit est prévu pour fin 2025 ou début 2026.
Il y a un an, les salariés de la Caisse primaire d’Assurance maladie (CPAM) de Loire-Atlantique avaient déjà protesté. Ce jeudi 4 décembre, ils sont retournés dans la rue pour dénoncer ce robot censé gérer les IJ. Le logiciel Arpège est actuellement testé dans deux départements : la Loire-Atlantique et la Vendée.
Les problèmes d'Arpège
Sur le papier, Arpège devait permettre à l’Assurance maladie d’économiser des postes grâce à l’automatisation. Cependant, la réalité est tout autre. Depuis son déploiement, les syndicats rapportent une augmentation des effectifs nécessaires pour gérer les IJ, malgré l’implémentation de 150 correctifs.
Les syndicats évoquent également une « mise à jour miracle » qui n’a jamais été installée. Avant le déploiement d'Arpège, 80 personnes s'occupaient du calcul des IJ. Aujourd'hui, ce chiffre a grimpé à 200, mais cela ne suffit pas à résoudre les problèmes rencontrés.
Impact sur les salariés
Les agents de la CPAM affirment que la situation actuelle est intenable. Les retards dans le traitement des IJ affectent directement les salariés en arrêt maladie. Ces derniers se retrouvent souvent dans une situation financière précaire, en attendant leurs indemnités.
Les syndicats insistent sur le fait que l'automatisation, loin de simplifier le travail, a engendré une surcharge de travail pour les employés. Les agents sont frustrés et demandent des solutions concrètes pour améliorer la situation.
Vers un avenir incertain
Alors que l'audit prévu pour fin 2025 pourrait apporter des réponses, les agents de la CPAM restent sceptiques. Ils craignent que les problèmes d'Arpège persistent et que les décisions prises ne soient pas en faveur des salariés.
Les manifestations récentes montrent que le mécontentement est grand. Les agents continuent de faire entendre leur voix pour défendre leurs droits et ceux des bénéficiaires des IJ.
Conclusion
En résumé, la situation autour du logiciel Arpège est préoccupante. Les agents de la CPAM de Nantes et Saint-Nazaire sont déterminés à lutter contre les dysfonctionnements. Ils espèrent que des solutions seront trouvées rapidement pour garantir un traitement efficace des indemnités journalières.
