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Toca Changer le Logiciel de Facturation à Cause de la 'loi Antifraude' : Il N'y a Pas de Temps à Perdre

Publié le : 9 avril 2025

Introduction

Les fabricants de logiciels de facturation attendaient ce moment avec impatience. Le 28 octobre, une ordonnance ministérielle a été publiée au BOE, détaillant les exigences pour le logiciel que les entreprises doivent utiliser pour se conformer à la "Loi Antifraude" (Loi 11/2021, du 9 juillet). Cette ordonnance marque un tournant crucial pour les PME et les autonomes.

Calendrier d'adaptation

La grande nouveauté de cette ordonnance est le calendrier définitif d'adaptation. Les entreprises doivent se conformer à des normes visant à éliminer le logiciel de double usage, qui permet de tenir des comptabilités parallèles. Cela démarre un compte à rebours pour que l'ensemble de l'écosystème commercial respecte ce nouveau cadre légal, connu sous le nom de Verifactu.

Les développeurs de logiciels disposent de neuf mois pour adapter leurs solutions. La date limite est fixée au 29 juillet 2025, moment où tous les fabricants devront déclarer que leurs produits sont conformes à la nouvelle réglementation. Ensuite, deux dates clés sont établies : le 1er janvier 2026 pour les entreprises et le 1er juillet 2026 pour les autonomes.

Impact sur les entreprises

Cette loi affectera toutes les entreprises et autonomes en Espagne, sans distinction de taille ou de secteur. C'est une mesure d'une portée historique, comparable à l'instauration de la TVA en 1986. Les principaux changements pour les dirigeants seront de s'assurer que leur logiciel de facturation est adapté.

Les utilisateurs finaux ne devront pas réinventer leurs processus, mais s'appuyer sur leurs fournisseurs technologiques. La responsabilité de cette transition incombe principalement aux développeurs et aux intégrateurs, garantissant ainsi une adaptation efficace.

Exigences du nouveau logiciel

Le nouveau logiciel doit garantir l'intégrité, la tracabilité et l'inaltérabilité des enregistrements de facturation. Il doit empêcher toute modification ou destruction ultérieure des données. De plus, il doit permettre une tracabilité comptable et être prêt à transmettre des informations à l'administration fiscale de manière continue et sécurisée.

Il est essentiel que le logiciel soit certifié par une déclaration responsable du fournisseur. L'utilisation de feuilles de calcul pour la facturation ou la comptabilité ne sera plus légale, car cela ne garantit pas le respect des exigences légales.

Conséquences et opportunités

Les sanctions pour non-conformité sont sévères : jusqu'à 150 000 euros pour les fournisseurs et jusqu'à 50 000 euros pour les utilisateurs. Cependant, certains voient cette loi comme une opportunité pour les PME et les autonomes. En se concentrant sur la facturation, cela pourrait stimuler leur digitalisation et améliorer leur compétitivité.

Pour réussir cette transition, un effort collectif est nécessaire. L'administration publique doit accompagner le processus, tandis que les développeurs doivent adapter leurs outils et former les utilisateurs. Les plus de 70 000 conseillers et bureaux professionnels joueront un rôle clé en tant qu'alliés des PME et autonomes.

Conclusion

Le temps presse et le changement est profond. L'adaptation sera massive, et il est crucial d'agir rapidement et de manière coordonnée. Tous doivent s'unir pour faire face à ce défi. C'est le moment d'agir, car l'avenir des entreprises en dépend.

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