Moins d'un mois après avoir obtenu le soutien du Congrès pour une initiative non contraignante visant à prolonger la durée de vie des centrales nucléaires en Espagne, le Parti Populaire intensifie son offensive parlementaire. Il a déposé une proposition de loi au Congrès pour assurer la survie du parc nucléaire.
Le texte présenté aujourd'hui exige que le Gouvernement retire de son plan énergétique la fermeture des centrales. De plus, il impose l'élaboration d'un nouveau Plan de Gestion des Déchets Radioactifs dans un délai de trois mois. Cette démarche vise à stabiliser le secteur nucléaire et à garantir sa pérennité.
La dernière révision, la septième, a considérablement augmenté le coût du démantèlement, dépassant les 2 milliards d'euros. Cela a entraîné une hausse de 30 % de la taxe Enresa, la contribution que les propriétaires des centrales doivent verser à un fonds de gestion étatique.
Cette situation a eu pour effet d'étouffer économiquement les centrales nucléaires. Les entreprises d'électricité se retrouvent dans une position difficile pour envisager officiellement la continuité des installations. Par exemple, la centrale d'Almaraz, située en Estrémadure, est prévue pour fermer en 2027.
Les défis financiers rendent la planification de l'avenir des centrales nucléaires encore plus complexe. Les décisions à venir seront cruciales pour l'orientation énergétique de l'Espagne.
En somme, l'initiative du Parti Populaire pour soutenir les centrales nucléaires en Espagne marque un tournant significatif. Les exigences du projet de loi pourraient potentiellement changer la dynamique du secteur énergétique. L'avenir des centrales, comme Almaraz, reste incertain et dépendra des décisions politiques à venir.