
La question du budget de la France pour 2026 reste incertaine. Cette semaine, les parlementaires ont voté à l’unanimité une loi spéciale avant de partir en vacances. Ils reprendront les discussions budgétaires début janvier. Le gouvernement espère adopter un texte d’ici la fin du mois.
Éric Coquerel, président LFI de la commission des finances, estime qu'il n'y a pas d’urgence. Selon lui, cette loi spéciale peut permettre de « tenir quelques mois ». Il s'exprime sur France Inter, soulignant l'importance de cette mesure temporaire.
La loi spéciale comprend trois articles essentiels. Le premier autorise l’État à prélever des impôts. Le deuxième vise à sécuriser les recettes des collectivités territoriales. Cette mesure est perçue comme une rustine en l’absence d’un projet de loi de finances adopté.
Coquerel affirme que cette loi spéciale « est un budget ». Bien qu'elle soit temporaire, elle pourrait permettre de reproduire le budget de l’an dernier, tant en recettes qu’en dépenses. Cela pourrait donc aider à gérer la situation jusqu'à l’adoption d’un nouveau budget.
Éric Coquerel souligne que le gouvernement « met la pression » sur les parlementaires. Il souhaite qu'ils aboutissent rapidement à un budget. Les discussions devraient se baser sur le texte sorti du Sénat en décembre. Cependant, l'opposition a le droit de s'opposer à un mauvais budget.
Le président de la commission des finances s'inquiète d'un compromis qui ne toucherait que légèrement au budget proposé par le gouvernement. Il ne croit pas que le futur texte sera adopté sans vote.
Depuis plusieurs semaines, la possibilité d'utiliser l’article 49.3 se fait entendre. Des figures de la droite, comme Bruno Retailleau et Gérard Larcher, ont demandé au Premier ministre Sébastien Lecornu de considérer cette option. Philippe Juvin, rapporteur LR du budget, a souligné que le Premier ministre doit se sentir libre de ses promesses.
Cependant, Éric Coquerel reste ferme. Il promet que si le 49.3 est utilisé, il y aura une censure immédiate. Cette position montre la tension actuelle entre le gouvernement et l'opposition.
La situation budgétaire de la France pour 2026 est complexe et incertaine. La loi spéciale adoptée récemment permet de gérer temporairement la situation. Toutefois, les discussions à venir seront cruciales pour déterminer l'avenir du budget. Les tensions entre le gouvernement et l'opposition pourraient influencer le processus décisionnel.