Des mourners se sont rassemblés lors d'un enterrement lundi après la découverte de 15 corps, y compris ceux de paramédics et d'un travailleur de l'ONU, dans une fosse commune, selon les déclarations de l'ONU. Les tensions continuent d'augmenter dans la région, exacerbées par les récents événements violents.
Les États-Unis ont déclaré s'attendre à ce que toutes les parties sur le terrain à Gaza respectent le droit humanitaire international. Cependant, ils n'ont pas confirmé s'ils réalisaient leur propre évaluation concernant les meurtres par l'armée israélienne de ces 15 personnes. La porte-parole du département d'État, Tammy Bruce, a affirmé que "chaque chose qui se passe à Gaza est due à Hamas".
L'agence humanitaire de l'ONU a rapporté que cinq ambulances, un camion de pompiers et un véhicule de l'ONU ont été frappés "un par un" le 23 mars. Quinze corps, dont ceux de paramédics encore en uniforme, ont été récupérés et enterrés dans une fosse commune.
Le Comité international de la Croix-Rouge a exprimé son indignation face à la mort de ces médecins par les forces israéliennes. Il est crucial de rappeler que le droit humanitaire international interdit de cibler des civils et impose des protections spécifiques pour le personnel médical.
Les forces israéliennes ont déclaré avoir ouvert le feu sur des véhicules "avançant de manière suspecte" sans phares ni signaux d'urgence. Ils ont affirmé qu'un membre de Hamas et d'autres militants faisaient partie des personnes tuées. Toutefois, ils n'ont pas commenté les témoignages concernant la collecte et l'inhumation des corps.
Depuis le 18 mars, Israël a intensifié sa campagne aérienne et terrestre à Gaza après l'échec des négociations pour un cessez-le-feu. Plus de 1 000 personnes ont été tuées dans la région pendant cette période, selon le ministère de la santé contrôlé par Hamas. Cette escalade est survenue après une attaque transfrontalière sans précédent le 7 octobre, qui a coûté la vie à environ 1 200 personnes.
Le conflit a eu des conséquences dévastatrices, avec plus de 50 350 personnes tuées à Gaza depuis le début des hostilités. Jonathan Whittall, responsable de l'agence humanitaire de l'ONU à Gaza, a déclaré que la fosse commune avait été "marquée" par une lumière d'urgence provenant d'une des ambulances touchées.
Il a décrit la situation comme une horreur absolue, affirmant que "les travailleurs de la santé ne devraient jamais être une cible". Les violations des droits humains continuent d'être une préoccupation majeure dans ce contexte de conflit.
La situation à Gaza reste critique, avec des violations des droits humains en augmentation. Les appels au respect du droit humanitaire international sont plus pressants que jamais. Les conséquences de ce conflit touchent des milliers de vies, et il est impératif que toutes les parties prenantes agissent avec responsabilité et respect pour la vie humaine.