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L'Erc exige une loi qui désobéisse au Tribunal constitutionnel si elle approuve un 25 % d'enseignement en espagnol

Publié le : 7 février 2025

Contexte politique en Catalogne

ERC vise à contrôler le gouvernement de Salvador Illa. Après avoir refusé de négocier les budgets de la Generalitat, les républicains surveillent de près le début des négociations entre l'exécutif autonome et le gouvernement. Ces discussions préparent l'application du concerne économique, avec des commissions bilatérales prévues à la fin de ce mois de février.

Le principal objectif d'ERC est de s'assurer que la financement singulier, qui a permis l'investiture du leader du PSC, soit effectivement exécuté. De plus, ils cherchent à presser publiquement les socialistes pour qu'ils s'engagent à contourner une éventuelle décision du Tribunal Constitutionnel qui pourrait imposer un quota de 25% d'enseignement en espagnol dans les écoles catalanes.

Initiative législative d'ERC

Ester Capella, la porte-parole des républicains au Parlement, a récemment déposé une initiative qui sera débattue et votée la semaine prochaine. Cette initiative vise à « défendre le modèle de immersion linguistique contre toute ingérence judiciaire ». ERC souhaite ainsi protéger le système éducatif catalan face à une éventuelle décision du Tribunal Constitutionnel.

La formation dirigée par Oriol Junqueras mettra donc le PSC sous pression pour qu'il prenne position sur la question. Ils devront annoncer s'ils sont prêts à contourner le verdict du tribunal, surtout si celui-ci nuit au système monolingue en catalan.

Collaboration passée entre le PSC et ERC

Lors de la précédente législature, les socialistes ont collaboré avec le gouvernement d'ERC pour adopter une loi qui maintenait le catalan comme unique langue véhiculaire. Cela a également impliqué le rejet de l'application de pourcentages dans l'enseignement. De plus, la Generalitat a introduit un décret pour éviter l'application d'une décision du Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne.

Cette décision imposait un quota de 25% d'espagnol dans tous les établissements scolaires de la région. Le Tribunal Constitutionnel examine actuellement la légalité de la réglementation adoptée par le PSC et ERC, ainsi que du décret de la Generalitat visant à ignorer cette décision.

Réactions du gouvernement de Salvador Illa

Face à cette situation délicate, le gouvernement d'Illa a toujours évité de se prononcer clairement. Ils rappellent qu'il n'y a pas de date prévue pour la décision du tribunal et défendent la légalité du système linguistique en vigueur dans les écoles catalanes. Actuellement, l'enseignement de l'espagnol est réduit à sa plus simple expression.

Les élèves dont les familles ont réussi à obtenir une augmentation des heures d'enseignement en espagnol ne représentent qu'un pourcentage limité. Cela inclut des cas comme celui de la fille de Canet, qui a attiré l'attention sur cette question.

Perspectives pour le PSC

ERC espère que le PSC adoptera une position inverse au Parlement, garantissant qu'il continuera à contourner la légalité pour maintenir l'immersion linguistique. Le PSC devra choisir entre irriter son partenaire prioritaire, qui détient la clé de la législature, ou renoncer à la justice, ce qui nuirait à la crédibilité d'un gouvernement qui a promis de restaurer la sécurité juridique.

Cette dynamique politique souligne les tensions entre les différentes formations et leurs engagements envers leurs électeurs. Le choix du PSC aura des répercussions non seulement sur la législature actuelle, mais aussi sur l'avenir du système éducatif en Catalogne.

Conclusion

En résumé, la situation politique en Catalogne est marquée par des enjeux cruciaux concernant l'enseignement et la linguistique. ERC surveille de près le PSC, tandis que le gouvernement d'Illa doit naviguer entre les exigences de ses partenaires et les attentes de la justice. Les décisions à venir auront des conséquences significatives pour l'avenir de l'éducation en Catalogne.

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