Maltraitance et abus dans le périscolaire : Comment la loi régule le recrutement
Recrutement d'animateurs périscolaires en France
En France, la loi permet qu'une équipe d'animateurs soit composée de 20 % de personnes non qualifiées. Les collectivités locales ne cachent pas leurs intentions. Pour recruter des animateurs, elles adoptent une approche très large. Une annonce d'une commune des Yvelines illustre bien cette tendance.
Le niveau d'exigence peut surprendre, mais il respecte parfaitement les normes légales. Ainsi, il est possible de devenir animateur périscolaire sans diplôme spécifique. De plus, l'expérience est souvent laissée à la discrétion des recruteurs, qui peuvent être des communes ou des associations.
Conditions légales pour les animateurs
Pour intégrer une équipe d'animations, comme dans un centre de loisirs, la loi exige que 50 % des membres soient qualifiés. Cela signifie qu'ils doivent posséder un Bafa ou un diplôme lié à l'animation ou à la petite enfance. Les fonctionnaires dans ces domaines sont également inclus.
Par conséquent, l'État permet que 20 % des animateurs soient considérés comme non qualifiés. Les « animateurs stagiaires », en formation Bafa, peuvent représenter jusqu'à 50 % des effectifs. En pratique, cela signifie qu'une équipe de 10 animateurs peut comporter cinq personnes sans diplôme.
Contrôle du casier judiciaire
Toutefois, une condition essentielle est le contrôle du casier judiciaire. Ce processus est automatisé par le service départemental à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (SDJES) dès qu'un nouvel animateur est déclaré. Cette mesure vise à garantir la sécurité des enfants.
Pour être embauché, un animateur ne doit pas avoir été condamné pour un crime ou certains délits, notamment à caractère sexuel. La SDJES vérifie également que l'animateur ne figure pas dans le fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijaisv).
Conclusion
En résumé, le système de recrutement des animateurs périscolaires en France présente des facilités mais aussi des garanties de sécurité. Bien que la loi permette une certaine flexibilité, le contrôle du casier judiciaire reste une étape cruciale. Cela garantit que les enfants sont confiés à des personnes respectant des normes de sécurité.
