Le maire (LR) du XVIIe arrondissement, Geoffroy Boulard, ainsi que ses collègues, demandent le retrait de la proposition de loi de l'ordre du jour à l'Assemblée nationale. Ce groupe inclut Jeanne d’Hauteserre (VIIIe), Philippe Goujon (XVe), Jérémy Redler (XVIe) et les sénateurs (LR) Francis Szpiner, Catherine Dumas, Agnès Evren et Marie-Claire Carrère-Gee.
La réforme de la loi « PLM » soulève des questions. Alors que l’Assemblée nationale examine cette proposition, le député (MoDem) Jean-Paul Mattei a tenté d'exclure Lyon du texte. Depuis 2020, les électeurs à Lyon votent déjà dans une deuxième urne pour élire le conseil de la métropole.
Mattei a souligné que maintenir Lyon dans cette réforme pourrait entraîner trois votes distincts, une situation inédite. Ce point de vue a suscité des débats parmi les élus, certains craignant une complexité inutile dans le processus électoral.
L'amendement proposé a été rejeté par 119 voix contre 64, mais cela n'a pas apaisé les tensions. Huit maires d’arrondissement et sénateurs de Paris ont signé un courrier demandant le retrait de la proposition. Ils insistent sur le fait que la loi ne doit pas concerner Paris et Lyon.
Les élus (LR) affirment que cette manipulation démontre que l’objectif n’est pas de réformer le régime d’élection des municipalités, mais de servir des intérêts personnels. Ils critiquent également le Premier ministre pour son engagement non respecté envers le Sénat.
Lors de l'ouverture du Conseil de Paris, une majorité des conseillers (plus de 80 %) a voté pour que le texte soit retiré. Les signataires du courrier soulignent qu'il existe un consensus contre cette réforme, qui est vivement critiquée par 14 des 17 maires d'arrondissement.
Ils affirment que cette loi abîme la démocratie en créant une distance entre les Parisiens et leurs élus. Les élus deviendraient alors hors-sol, déconnectés des préoccupations quotidiennes des citoyens.
Malgré ces objections, les députés ont adopté le premier article de la réforme. L'examen de la proposition se poursuit ce mercredi après-midi. Les élus parisiens espèrent être entendus, mais l'incertitude demeure quant à l'issue de ce débat crucial.
Les tensions autour de cette réforme illustrent les défis auxquels est confrontée la démocratie locale. La voix des élus parisiens pourrait-elle influencer le cours des événements ?
La situation autour de la réforme « Paris-Lyon-Marseille » reste tendue. Les élus s'opposent fermement à un texte qu'ils jugent nuisible à la démocratie. Alors que le débat se poursuit, l'avenir de cette réforme est incertain.