
Le président de la Région de Murcie, Fernando López Miras, a conclu l'année 2025 avec un appel à ne pas normaliser la polarisation. Dans son message institutionnel, il a affirmé que la majorité des citoyens ne demande pas des cris, mais des solutions, de l'entente et de la stabilité. Son discours s'inscrit dans une volonté de rassembler plutôt que de diviser.
López Miras a résumé son propos en déclarant qu'il est essentiel de tendre des ponts là où d'autres érigent des murs. Ce message de dialogue entre les forces politiques est au cœur de son discours. Après avoir conclu un accord avec Vox sur de nouveaux budgets, il réaffirme son engagement envers cette collaboration.
Dans son allocution, le président a évoqué les défis importants qui attendent la Région en 2026. Parmi ceux-ci, il a mentionné un enjeu crucial pour Vox : les infrastructures face aux phénomènes météorologiques extrêmes. Ces infrastructures sont au centre des préoccupations, surtout après la dana qui a frappé Valence en 2024.
Les membres de Vox attribuent la responsabilité de ces insuffisances au fanatisme climatique. Pour parvenir à un accord, ils exigent un rejet explicite des mesures environnementales du Pacto Verde. López Miras a satisfait cette demande pour faire adopter les budgets de 2025.
La critique de la polarisation par López Miras a également une dimension nationale. Il a souligné qu'il y a trop de confrontation et de crispation, ainsi que trop de débats qui ne règlent pas les problèmes réels des citoyens. Il a insisté sur la corresponsabilité de la classe politique pour préserver la confiance dans la démocratie.
Dans cette optique, il a également indiqué quelles seront les revendications de sa communauté envers le gouvernement central pour l'année à venir. Ces demandes incluent la réforme du système de financement autonome et la défense du transfert Tajo-Segura.
La réforme du système de financement est un sujet de friction entre les autonomies du PP et La Moncloa, surtout après l'accord de Pedro Sánchez pour une financement singulier pour la Catalogne. De plus, la protection du transfert Tajo-Segura est une proposition qui a déjà échoué au Congrès en raison de l'opposition du gouvernement.
Le PP, avec le soutien de Vox, exige que le débit du transfert ne soit pas réduit, en opposition aux plans du Ministère de la Transition Écologique. Cette situation met en lumière les tensions persistantes entre les différentes parties prenantes.
En conclusion, l'appel de Fernando López Miras à l'unité et au dialogue est un message fort dans un contexte de polarisation croissante. Son engagement à résoudre les défis de la Région de Murcie tout en maintenant un dialogue constructif avec Vox et le gouvernement central sera crucial pour l'avenir politique et économique de la région.