
Le président brésilien Lula a récemment mis en avant la question cruciale de la sortie des énergies fossiles lors de la conférence de l'ONU sur le climat. Il a souligné l'importance d'un consensus tout en insistant sur la nécessité d'avancer vers cet objectif lors de la première COP en Amazonie.
Lors d'une conférence de presse, Lula a déclaré : « Il faut montrer à la société que nous voulons sortir de la dépendance aux fossiles ». Il a précisé qu'il ne souhaitait pas imposer de délais, permettant ainsi à chaque pays de déterminer son rythme.
Il a ajouté que tout devait être basé sur le consensus, affirmant : « Nous voulons simplement dire que c’est possible. C’est possible, essayons. » Cette approche vise à encourager les nations à agir ensemble sans pression.
Le Brésil souhaite que la COP30 soit un succès. Lula a investi un capital politique considérable pour contrer les négationnistes du climat. En ouvrant la conférence, il a clairement exprimé son intention de remporter une victoire significative sur ce front.
Arrivant à Belem, Lula a captivé l'audience avec son optimisme et sa bonne humeur. Il a déclaré : « Depuis le début, je n’avais aucun doute que nous allions organiser la meilleure COP de toutes celles qui ont été réalisées jusqu’à présent. »
Malgré l'optimisme affiché, les discussions sur une feuille de route concernant les énergies fossiles ont été compliquées. Les Brésiliens espéraient un projet d'accord dès mercredi, mais cela a été reporté à jeudi, suscitant des inquiétudes.
Plus de 80 pays ont exprimé la nécessité de formaliser la transition vers une sortie des combustibles fossiles, un engagement pris lors de la COP28 à Dubaï. Cependant, des tensions subsistent concernant la mise en œuvre de cette feuille de route.
Les positions des pays comme la Chine, l'Inde et la Russie demeurent fermes, malgré leur discrétion publique. Les discussions en coulisses montrent des divergences persistantes entre les nations sur la manière de procéder.
De plus, les Européens refusent d'augmenter leurs contributions financières pour aider les pays en développement à s'adapter aux changements climatiques, ce qui crée des tensions supplémentaires dans les négociations.
La COP30 en Amazonie représente un moment crucial pour le climat mondial. Les efforts de Lula pour sortir des énergies fossiles et créer un consensus sont louables, mais les défis demeurent nombreux. Les résultats de cette conférence pourraient avoir des implications durables pour la politique climatique internationale.