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Pris sur le fait : La lutte contre les hommes achetant du sexe

Publié le : 10 mai 2025

Introduction

Dans le contexte complexe de l'industrie du sexe commercial, la question de la police est souvent débattue. À Bristol, des équipes dédiées s'engagent auprès des travailleuses du sexe tout en perturbant les clients. Leur objectif est de lutter contre l'exploitation nocturne, en criminalisant les hommes plutôt que les femmes.

Opération Boss et Night Light

Il est 21 heures un lundi soir glacial. Les températures chutent, et nous partons avec les équipes de police Op Boss et Night Light. Les rues sont plus calmes que d'habitude, mais nous croisons plusieurs femmes travaillant sur le trottoir. Les officiers Siggi Gilleburg et Jordan Daruvalla surveillent constamment les échanges potentiels.

Peu après notre départ, nous sommes alertés qu'un homme se dirige vers des buissons avec une travailleuse du sexe connue. Ce lieu résidentiel, à proximité d'une aire de jeux, n'est pas typiquement associé à la prostitution. L'homme, surpris de nous voir, admet rapidement son erreur en déclarant : "Pris la main dans le sac, je suppose."

Conséquences légales

Au Royaume-Uni, il est légal d'acheter des services sexuels. Cependant, des activités connexes, comme le kerb crawling et le fait d'avoir des relations sexuelles en public, sont illégales. Alors que certaines forces de police ciblent encore les femmes, le National Police Chiefs' Council (NPCC) recommande désormais de ne pas criminaliser ces femmes vulnérables.

Op Boss, en activité depuis 15 ans, adopte le modèle nordique pour protéger les femmes tout en perturbant les hommes cherchant à acheter du sexe. Rose Brown, agente de liaison sur le travail du sexe, explique : "Nous avons un système de surveillance pour protéger les femmes et intercepter les hommes."

Interactions sur le terrain

Au cours d'une période de huit mois, nous avons passé sept quarts de travail avec les équipes Op Boss et Night Light. Nous avons rencontré des hommes de tous âges et de tous horizons. Un soir, un homme à vélo a été vu en train de parler à une travailleuse du sexe avant de se diriger vers des arbres. Les officiers ont d'abord parlé à la femme, la laissant partir, avant de cibler l'homme.

Il était visiblement choqué et a déclaré : "Je me demande ce que j'ai fait de mal." Bien qu'il ait nié avoir réalisé que la femme était une travailleuse du sexe, il a reçu un avertissement de protection communautaire pour comportement antisocial.

Collaboration avec les travailleurs sociaux

Avant chaque patrouille, les équipes Op Boss et Night Light se réunissent pour un briefing. Elles emportent des vêtements chauds, des boissons chaudes et de la nourriture à distribuer aux travailleuses du sexe. Cette collaboration avec Barnardo's et le conseil municipal vise à offrir du soutien et à recueillir des informations sur les jeunes à risque.

Au cours d'une patrouille, une femme a partagé des informations cruciales sur un homme menaçant des enfants en Thaïlande. Ces renseignements sont essentiels pour le succès du projet. Jo et Rose, en interrogeant les travailleuses, renforcent la confiance et recueillent des informations vitales.

Conclusion

Le travail de la police à Bristol, axé sur la protection des femmes et la perturbation des clients, est un modèle à suivre. Dan Vajzovic, du NPCC, souligne que cette approche est exemplaire. Alors que la violence contre les femmes et les filles est mise en lumière, ces initiatives arrivent à un moment crucial pour le changement.

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