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La Llama du Toreo de Daniel Luque : L'hiver de la bravoure et le mystère d'un sombrero de luxe à Valence

Publié le : 17 mars 2025

Daniel Luque a allumé le feu du toreo au cœur de la Siberia valencienne, dans un hiver marqué par la bravoure et un déséquilibre flagrant de la corrida de Juan Pedro Domecq. Ce spectacle a révélé des facettes à la fois brillantes et décevantes.

Le climat était rude, avec seulement 11 degrés à la plaza de toros de Valencia. La sensation de froid était exacerbée par le vent, rappelant des hivers à Chicago. La bravoure du premier toro semblait gelée, tout comme celle de l'ensemble de la corrida.

Le farol de Sebastián Castella et son salut au toro ont rapidement perdu de leur chaleur. Le toro rencontra des difficultés à avancer, rendant l'initiale performance de Castella plutôt hollow.

Daniel Luque a su captiver le public avec une faena magistrale. À 17h40, il a allumé la flamme du toreo, créant un monument à la verónica. La foule a réagi avec des oles chaleureux, dissipant l'hiver.

Luque a mesuré le châtiment du toro avec finesse et a su relâcher la tension. Sa technique a permis de réaliser des passes de qualité, en particulier avec sa main gauche, rendant le tout harmonieux.

Malgré un début prometteur, la corrida a connu des hauts et des bas. Le troisième toro, peu engageant, a causé des difficultés à Emilio de Justo, qui a tenté de le dominer sans succès. Le quatrième toro, bien que plus sérieux, a également présenté des défis.

La performance de Castella a été entravée par la résistance du toro, rendant l'ensemble de la faena travaillée et peu fluide. Un cinquième toro, de faible expression, a ajouté à la déception générale.

La corrida s'est terminée sur une note amère avec un sixième toro qui ne tenait pas debout. Le président a pris la décision de le restituer, et un sobrero a été introduit, suscitant des protestations du public. Bien que ce dernier toro ait montré de bonnes qualités, le public était déjà fatigué par les événements précédents.

Dans l'ensemble, cette corrida a été marquée par des moments de brillance, mais également par une inégalité qui a terni l'expérience. La patience du public a été mise à l'épreuve, mais le toro de Juan Pedro a finalement reçu une ovation méritée.

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