L’ENS Lyon Dépose Une Plainte Après La Perturbation D’une Conférence Sur La Palestine Animée Par Une Association « antisioniste »
Incident à l'École normale supérieure de Lyon
Récemment, l'École normale supérieure (ENS) de Lyon a déposé une plainte après qu'une vingtaine de personnes ont perturbé une conférence organisée sur le campus. Cette conférence était animée par une association laïque juive se réclamant antisioniste. L'ENS a qualifié ces agissements d'intimidation.
Contexte de la conférence
La conférence, qui portait sur l'histoire des territoires palestiniens, avait été autorisée par l'établissement. L'ENS a souligné son engagement à garantir la liberté d'expression à ses étudiants. Cependant, le bon déroulement de l'événement a été compromis par l'arrivée de ces individus extérieurs.
Ces perturbateurs ont proféré des insultes et des propos injurieux, entraînant des violences verbales, bien que physiques, n'aient pas été signalées. L'ENS a exprimé sa préoccupation face à cette situation.
Détails de la plainte
La plainte a été déposée pour intrusion non autorisée et actes d'intimidation. L'établissement a fermement condamné ces actions, affirmant son attachement au débat et à la libre circulation des idées. Ce type de comportement est inacceptable dans un environnement académique.
Le conférencier, Pierre Stambul, est un auteur connu et porte-parole de l'Union juive française pour la paix (UJFP). Cette association milite pour l'autodétermination du peuple palestinien et le vivre ensemble au Proche-Orient.
Réaction des syndicats et des associations
La CGT des établissements d’enseignement supérieur a dénoncé l'action d'un commando qui a agressé verbalement les participants. Ces individus, dont certains portaient des masques, ont menacé les étudiants présents à la conférence. Cette situation a suscité une forte indignation au sein de la communauté universitaire.
Le collectif des associations engagées de l'ENS a signalé des menaces de mort à l'encontre de l'orateur, ainsi que des injures racistes et islamophobes. Ils ont exprimé leur regret que ces intimidations aient empêché une séance de questions-réponses.
Conclusion
Cette affaire met en lumière les défis liés à la liberté d'expression dans les établissements d'enseignement supérieur. L'ENS de Lyon a pris une position claire contre l'intimidation et a affirmé son engagement à protéger le droit au débat. Les événements récents soulignent l'importance de créer un environnement sûr pour toutes les voix.
