Municipales à Lyon : Jean-Michel Aulas exclut Étienne Blanc de son groupe après son appel à l’union avec l’extrême droite
La droite lyonnaise en crise avant les élections municipales
À quatre mois des élections municipales, la droite lyonnaise traverse une période de turbulences. Mardi, Étienne Blanc, une figure locale importante, a été exclu du groupe « Cœur lyonnais ». Ce groupe, qui siège au conseil municipal sous la direction de Pierre Oliver, soutient la candidature de Jean-Michel Aulas à la mairie de Lyon.
Cette exclusion a été provoquée par des déclarations d'Étienne Blanc sur Public Sénat. Interrogé sur un possible rapprochement entre la droite et l'extrême droite, il a affirmé : « Pour moi, c’est une évidence. » Il a également suggéré qu'il n'y a pas d'autre solution que de rassembler toutes les droites, tout en remettant en question la signification du terme « extrême droite ».
Réactions au sein de la droite lyonnaise
La réaction de Jean-Michel Aulas à ces propos a été ferme. L'ex-président de l'OL a déclaré : « Toute ma vie, j’ai construit sans jamais céder aux extrêmes. » Pour lui, il est essentiel de maintenir une cohérence dans ses engagements, en se basant sur son histoire familiale et personnelle. Il a aussi souligné l'importance de ne pas ouvrir la porte aux dérives politiques.
Béatrice de Montille, proche d'Étienne Blanc, a également choisi de se désolidariser des propos du sénateur. Elle a affirmé : « Mon engagement n’a jamais varié. » Elle insiste sur la nécessité de reconstruire leur famille politique sans se perdre, tout en précisant que leur projet à Lyon est clair et rassembleur.
La position d'Étienne Blanc
Étienne Blanc a défendu sa position sur BFM Lyon, affirmant : « Parfois en politique, il faut savoir s’éclipser devant les génies insoupçonnés. » Il a pris acte de son exclusion, mais cela n'affecte pas ses convictions. Il reste un soutien fidèle de Jean-Michel Aulas, qu'il considère comme le « seul qui peut gagner Lyon ».
Malgré les tensions, Étienne Blanc continue de croire en la candidature de son allié. Selon les derniers sondages, Jean-Michel Aulas est le grand favori, bien loin devant le maire sortant, l'écologiste Grégory Doucet.
Conclusion
La situation actuelle au sein de la droite lyonnaise met en évidence des divisions internes et des choix stratégiques cruciaux à l'approche des élections municipales. Les tensions entre les membres du parti soulèvent des questions sur l'avenir de la droite à Lyon. Alors que les élections approchent, il sera intéressant de voir comment ces dynamiques évolueront et influenceront le résultat final.
