Comparé à Napoléon, Macron répond à Poutine en le qualifiant d'« impérialiste révisionniste » et rappelle à Trump sa « loyauté »
Contexte de la déclaration d'Emmanuel Macron
Lors d'une conférence de presse après le sommet de l'UE sur l'Ukraine, Emmanuel Macron a critiqué le président russe Vladimir Poutine. Il l'a qualifié d'« impérialiste révisionniste », affirmant qu'il avait fait un contresens historique en le comparant à Napoléon. Macron a souligné que « la seule puissance impériale » en Europe est la Russie.
Macron a insisté sur le fait que Poutine a probablement été démasqué dans ses intentions. Selon lui, si Moscou cherche un cessez-le-feu, ce n'est pas pour établir une paix durable, mais pour mieux préparer une reprise des hostilités.
Réaction de la Russie
La Russie a réagi vivement aux déclarations de Macron, les qualifiant de menace. Poutine a exprimé son inquiétude quant à ceux qui souhaitent revenir à l'époque de Napoléon, en rappelant les conséquences désastreuses de cette période. Il a ainsi mis en garde contre les réminiscences historiques qui pourraient influencer les relations actuelles.
Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe, a comparé Macron à Hitler et Napoléon, soulignant les ambitions de conquête de ces figures historiques. Cette comparaison vise à renforcer le sentiment de patriotisme en Russie.
Relations avec les États-Unis
Macron a également répondu aux critiques de Donald Trump sur l'engagement des États-Unis dans l'OTAN. Trump a suggéré que les pays alliés devraient payer plus pour leur sécurité. Macron a réaffirmé que la France est un allié loyal des États-Unis, évoquant l'histoire commune des deux nations.
Il a rappelé la contribution du marquis de Lafayette à l'indépendance des États-Unis et le soutien français lors du débarquement en Normandie. Macron a insisté sur l'importance de la solidarité entre les alliés dans le cadre de l'OTAN.
Dissuasion nucléaire française
Au sommet, Macron a également abordé la question de la dissuasion nucléaire française. Il a annoncé qu'il se donnerait jusqu'à la fin du semestre pour explorer de nouvelles coopérations au sein de l'Union européenne. Cela pourrait inclure d'autres pays alliés bénéficiant de la dissuasion nucléaire française.
Il a mentionné l'importance d'un dialogue stratégique et technique entre les États membres. Plusieurs dirigeants ont déjà manifesté leur intérêt pour ce sujet lors du sommet à Bruxelles, ce qui pourrait ouvrir la voie à des discussions futures.
Conclusion
Les récents échanges entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine soulignent les tensions croissantes en Europe. La position de la France en tant qu'allié des États-Unis et son engagement envers la sécurité européenne sont plus que jamais d'actualité. Le développement de la dissuasion nucléaire française pourrait également redéfinir les relations au sein de l'UE.
