
Ce jeudi, le chef de l’État français, Emmanuel Macron, se rend à Belém pour défendre les accords de Paris et réaffirmer le leadership climatique de la France. Cette rencontre avec son ami Lula s'inscrit dans le cadre d'un sommet de chefs d'État, en prélude à la COP30.
À l'approche de la conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui se tiendra du 10 au 21 novembre, le président français a préparé un cadeau inespéré pour son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva. Cet accord, obtenu in extremis par l’Union européenne, engage les Vingt-Sept à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 90 % d'ici 2040 par rapport à 1990.
Pour atteindre cet objectif ambitieux, les Européens auront la possibilité d'acquérir 5 % de crédits carbone internationaux. Cela leur permettra de financer des projets en dehors de l’Europe. Cependant, ce dispositif est très critiqué par les associations écologistes, qui remettent en question son efficacité réelle.
Les critiques des associations écologistes soulignent que l'achat de crédits carbone pourrait détourner l'attention des véritables efforts nécessaires pour réduire les émissions. Cela pourrait également créer une perception de faux progrès en matière de lutte contre le changement climatique.
Il est essentiel que les engagements pris par l'Union européenne soient suivis d'actions concrètes. La responsabilité climatique doit être au cœur des priorités des États membres, afin d'éviter des conséquences désastreuses sur l'environnement.
La visite d'Emmanuel Macron à Belém représente une étape importante dans la lutte contre le changement climatique. Les accords signés et les discussions menées lors de ce sommet pourraient avoir un impact significatif sur l'avenir de la politique climatique mondiale. Il reste à voir si ces efforts seront suffisants pour répondre aux défis environnementaux actuels.