« Il s’incruste même dans le conclave » : Macron accusé par la presse conservatrice italienne de vouloir choisir le futur pape

Influence de Macron sur le Vatican

Deux repas récents à Rome, réunissant le président français Emmanuel Macron et des responsables catholiques, suscitent des spéculations en Italie. La presse conservatrice italienne s'interroge sur les intentions de Macron, le qualifiant même de vouloir choisir le pape. Ces événements ont provoqué des réactions dans des journaux comme La Verità et Libero.

Repas à Rome

Le 26 avril, Emmanuel Macron a accueilli quatre cardinaux français à l'ambassade de France à Rome, cinq jours après la mort du pape François. Parmi eux, Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, considéré comme un papabile. Le président français a également dîné avec Andrea Riccardi, fondateur de la communauté de Sant’Egidio, engagée dans la lutte contre la pauvreté.

Cette communauté, qui compte 60 000 membres dans 74 pays, a joué un rôle significatif dans les relations internationales du Saint-Siège sous le pontificat de François. Les rencontres de Macron avec ces figures religieuses alimentent les craintes de la droite italienne.

Réactions de la presse conservatrice

Les publications conservatrices italiennes, telles que Libero, accusent Macron de vouloir favoriser Jean-Marc Aveline pour le trône pontifical. Selon ces journaux, un tel mouvement renforcerait le poids international de Macron, qui a récemment été écarté des discussions entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.

Des commentaires ironiques soulignent l'ambition de Macron d'« entrer par la fenêtre de la chapelle Sixtine » après avoir été rejeté. Cette attitude serait liée à son antagonisme avec la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.

Perspectives de Macron au conclave

Il Tempo avance que Macron, en perte de popularité, envisagerait un rôle lors du prochain conclave. La candidature d'Aveline, selon ce journal, connaît une croissance au Vatican. Macron aurait même consulté les cardinaux français sur la construction d'un consensus autour de l'archevêque de Marseille.

Le conclave, prévu pour le 7 mai, réunira 135 cardinaux électeurs dans la chapelle Sixtine pour élire le futur chef de l'Église catholique. Cela pourrait être une opportunité pour Macron de redorer son image sur la scène internationale.

Conclusion

Les récentes interactions de Macron avec des figures religieuses soulignent son désir d'influencer le prochain conclave. Alors que des accusations de manipulation émergent, la situation reste à suivre de près. Les enjeux sont élevés, tant pour Macron que pour l'avenir de l'Église catholique.