La statue en cire d’Emmanuel Macron, dérobée au musée Grévin par des militants de Greenpeace, a été restituée ce mardi soir. Les membres de l’ONG ont déposé la statue devant le siège d'EDF, situé dans le VIIIe arrondissement de Paris. Cette action vise à dénoncer les liens économiques entre la France et la Russie, notamment dans le secteur de l’énergie.
Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, a déclaré à l’AFP : « On est venu ramener la statue d’Emmanuel Macron parce que comme on l’avait promis dès le début c’est un emprunt ». Il a également précisé que la direction du musée et les forces de l’ordre avaient été informées de cette restitution.
Cette initiative de Greenpeace s'inscrit dans un cadre plus large de contestation des politiques énergétiques françaises. Les militants ont voulu attirer l’attention sur les alliances énergétiques controversées entre la France et la Russie. En plaçant la statue devant EDF, ils soulignent l'importance de la transition énergétique et la nécessité d'un changement de cap.
Un militant présent sur les lieux a été photographié à côté de la statue, tenant une pancarte avec l'inscription « Poutine-Macron, alliés radioactifs ». Cette image illustre le message fort que Greenpeace souhaite faire passer au public et aux médias.
La restitution de la statue a suscité des réactions variées dans les médias et parmi le public. Certains voient cette action comme une provocation nécessaire pour éveiller les consciences sur des sujets critiques. D'autres, en revanche, critiquent la méthode utilisée par Greenpeace, la qualifiant de spectacle médiatique.
Quoi qu'il en soit, cette action a indéniablement réussi à attirer l'attention sur les enjeux énergétiques actuels. Elle soulève des questions sur la responsabilité des dirigeants face aux défis environnementaux.
En conclusion, la déposition de la statue en cire d’Emmanuel Macron par Greenpeace représente un acte symbolique fort. Elle met en lumière les enjeux énergétiques et les relations internationales complexes. Cette action rappelle l'importance de la vigilance citoyenne et des débats publics autour des politiques énergétiques en France.