Je suis arrivé à la Terminal 4 de Barajas, comme tant d'autres fois, mais cette fois-ci, c'était différent. L'aéroport était colapsé, avec des passagers perdus et désespérés. Ils voyaient leur vol s'envoler sans eux, ce qui créait une atmosphère de frustration palpable.
Les employés de l'aéroport, habitués à cette chaos, ne semblaient pas surpris. Un responsable des opérations m'a expliqué que, entre 10h30 et 13h30, il y avait 9 000 passagers dans la T4. La terminal ne pouvait pas gérer une telle affluence.
En attendant de m'enregistrer, j'ai remarqué de longues files d'attente. J'ai averti le personnel que je risquais de manquer mon vol pour São Paulo. Malheureusement, mes craintes se sont confirmées lorsque j'ai appris que le vol était déjà fermé.
La panique s'est installée. J'ai dû courir avec mes bagages vers les contrôles de sécurité. J'avais un fast track, mais cela n'a pas suffi. Une employée m'a renvoyé vers la file d'attente, où j'ai dû ouvrir mes bagages pour montrer les liquides.
Malgré mes efforts, j'ai perdu un temps précieux. Les ascenseurs étaient hors service, et les escaliers mécaniques semblaient interminables. Chaque minute comptait alors que je cherchais à rejoindre l'embarquement.
Arrivé à la zone de contrôle des passeports, j'ai découvert une agitation incroyable. Les files d'attente s'allongeaient, et la tension montait. Les passagers, inquiets, prévoyaient de rater leurs vols. Les employés de sécurité, bien que compréhensifs, ne pouvaient rien faire pour accélérer le processus.
Mon passeport allemand m'a permis de passer rapidement, mais les autres devaient endurer encore plus d'attente. En atteignant la porte d'embarquement, une scène surréaliste m'attendait.
Devant la porte S36, mon avion était là, mais je ne pouvais pas embarquer. Les employés d'Iberia avaient déjà terminé l'embarquement. Alors que je réalisais que je n'allais pas monter à bord, un email d'Iberia m'a informé d'un surclassement en classe affaires.
Un employé près de la passerelle a confirmé que l'aéroport ne pouvait pas gérer la demande à certains moments. D'autres passagers partageaient ma frustration, exprimant leur indignation face à cette situation.
Finalement, Iberia a accepté de changer mon vol pour minuit. En revenant aux comptoirs d'enregistrement, j'ai constaté que la situation s'était calmée. Les longues files d'attente avaient disparu, laissant place à une tranquillité inattendue. Cette expérience m'a rappelé que, même dans le chaos, il y a des moments de répit, mais la pression des voyages aériens reste toujours présente.