Le cousin du maire de Madrid a récemment témoigné dans une affaire liée à la vente de masques pendant la pandémie. Ce témoignage a mis en lumière des interactions qui soulèvent des questions sur l'intégrité du processus d'acquisition de matériel sanitaire. L'affaire concerne des accusations de fraude envers le municipalité.
Carlos Martínez-Almeida a déclaré que son cousin a facilité le contact entre Luis Medina et le maire après que ce dernier ait exprimé son désir d'aider. Cette aide a eu lieu dans les premiers jours de la pandémie, alors que la demande de matériel de protection était critique.
Le témoin a précisé qu'il a été informé de l'intérêt de Medina par María Díaz de la Cebosa, une ex-professeure du concerné. Elle a demandé si Almeida pouvait vérifier si le municipalité était intéressée par l'offre de masques, ce qui a conduit à des échanges entre eux.
Martínez-Almeida a contacté Matilde García Duarte, la coordinatrice générale, pour obtenir une adresse email où Medina pouvait soumettre sa proposition. Ce contact a été donné avec l'autorisation de Díaz de la Cebosa, ce qui a permis à Medina de communiquer directement avec Almeida.
Medina a appelé à deux reprises. Lors de leur première conversation, il a expliqué son expérience dans l'industrie textile et son intérêt à fournir des masques. Cependant, il n'a pas précisé s'il s'agissait d'une offre gratuite ou payante.
Dans un second appel, Medina a exprimé son inquiétude de ne pas avoir reçu de réponse à son email. Almeida a alors de nouveau contacté García Duarte pour confirmer la validité de l'adresse email fournie. Ce manque de communication a soulevé des doutes sur le processus suivi par le consistoire.
Le cousin du maire a indiqué qu'il n'a pas eu d'autres contacts avec Medina après cela. Ce témoignage a mis en lumière un aspect crucial de l'affaire des masques, qui est actuellement jugée.
Le procès a débuté presque cinq ans après que la municipalité de Madrid ait acquis des masques pour un montant de 11,9 millions de dollars. Ces achats ont été réalisés par l'intermédiaire de Luceño et Medina, selon les accusations. Les prix pratiqués pour ces équipements étaient considérés comme inflés, atteignant jusqu'à 81% de plus que leur valeur réelle.
Les accusés auraient perçu des commissions s'élevant à 6,1 millions d'euros. Dans ce contexte, l'organe anticorruption réclame des peines de 15 et 9 ans de prison pour Luceño et Medina, respectivement. L'affaire continue de susciter de vives réactions au sein de la société.
Le témoignage de Carlos Martínez-Almeida a mis en lumière des interactions préoccupantes liées à l'acquisition de matériel sanitaire. Alors que le procès se poursuit, les implications de cette affaire sur la gouvernance et la transparence au sein de la municipalité de Madrid sont au cœur des débats.