
La pression sur Nicolás Maduro s'intensifie alors que le président américain Donald Trump évoque la possibilité d'une intervention militaire. Dans ce contexte, Maduro a exprimé sa volonté de dialoguer avec les représentants de l'administration Trump, marquant un tournant potentiel dans les relations entre les deux pays.
Depuis le retour au pouvoir de Trump, la gouvernance américaine a intensifié ses efforts contre Maduro. Le gouvernement a doublé la récompense pour des informations menant à son arrestation, atteignant 50 millions de dollars. En août, une opération contre la narcotrafic a été lancée, visant des embarcations soupçonnées de transporter des drogues vers les États-Unis.
Les frappes américaines ont causé la mort de plus de 80 personnes, principalement dans les Caraïbes. Le secrétaire à la guerre, Pete Hegseth, a déclaré que l'objectif de cette opération était d'éliminer les narcoterroristes de l'hémisphère occidental. Cependant, des experts juridiques ont remis en question la légalité de ces frappes, soulignant l'absence de preuves concrètes.
Maduro a nié les accusations de trafic de drogue et a accusé les États-Unis de vouloir provoquer une guerre pour s'emparer des réserves pétrolières du Venezuela. Lors d'interventions publiques, il a déclaré être prêt à discuter face à face avec quiconque aux États-Unis désireux de dialoguer. "Dialogue, appel, oui, paix, oui, guerre, non", a-t-il affirmé récemment.
Malgré ses déclarations ouvertes, les tentatives de négociations précédentes entre le gouvernement de Maduro et l'opposition ont échoué. Les discussions médiées par la Norvège et le Vatican n'ont pas abouti, laissant la situation politique du Venezuela dans une impasse.
Dans ce climat tendu, l'opposante María Corina Machado tente de rallier l'armée vénézuélienne contre Maduro. Cachée pour éviter l'arrestation, elle a dénoncé le gouvernement comme une structure criminelle. Machado appelle les forces de sécurité à changer de camp et a partagé un "manifeste de liberté" sur les réseaux sociaux.
Elle y exprime sa vision d'un Venezuela post-Maduro, affirmant que "nous sommes au bord d'une nouvelle ère". Elle appelle à la responsabilité de Maduro et de ses alliés pour des crimes contre l'humanité, citant le traitement des prisonniers politiques.
La situation au Venezuela reste complexe, avec une pression extérieure croissante et des tensions internes. La volonté de Maduro de dialoguer pourrait ouvrir une nouvelle voie, mais les défis demeurent. La communauté internationale surveillera de près les évolutions de cette crise, qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la région.