El Pp accuse le gouvernement de "mafia" avec une "sede en Sicile" et s'en prend à Yolanda Díaz en l'absence de Sánchez : "vous êtes complice"

Introduction

La situation politique actuelle en Espagne est marquée par une opposition croissante face au gouvernement. Les absences notables de certains membres du gouvernement, tels que le président et la vice-présidente, n'ont pas suffi à atténuer les critiques. Les scandales de corruption et les tensions au sein de la coalition gouvernementale alimentent les débats.

Les critiques de l'opposition

La secrétaire générale du Parti populaire, Cuca Gamarra, a ouvert la séance de contrôle au Congrès en s'attaquant à la vice-présidente, Yolanda Díaz. Elle a souligné les accusations de corruption visant le président et son entourage, qualifiant le gouvernement de mafieux en raison de ses pratiques. Gamarra a questionné la légitimité des nominations au sein du gouvernement, insinuant qu'elles ne défendent pas les intérêts des femmes ou des travailleurs.

Gamarra a conclu en prédisant un avenir meilleur pour l'Espagne lorsque le gouvernement actuel sera remplacé. Selon elle, la coalition actuelle mène le pays vers une instabilité croissante, ce qui ne peut être ignoré par les citoyens. Elle a également évoqué des cas tragiques liés à la gestion de la pandémie, accusant le gouvernement de négligence.

La défense de Yolanda Díaz

En réponse aux attaques, la vice-présidente Yolanda Díaz a défendu le gouvernement, affirmant qu'il apporte une stabilité essentielle à la vie des citoyens. Elle a rappelé que l’ancien Premier ministre, Mariano Rajoy, avait échoué à atteindre des objectifs d'emploi, tandis que le gouvernement de Sánchez a réussi à créer plus de 21 millions d'emplois.

Díaz a également critiqué l'opposition, affirmant qu'elle génère plus d'instabilité que le gouvernement actuel. Elle a demandé à Alberto Núñez Feijóo de rendre des comptes sur les décès survenus à Madrid pendant la pandémie, soulignant l'importance de la responsabilité politique.

Les tensions au sein du Congrès

Les échanges au Congrès ont été particulièrement tendus, avec des références à la mafia qui ont suscité des réactions vives. Le député Elías Bendodo a insinué que le gouvernement était incompétent, ce à quoi Díaz a répondu en affirmant que tout comportement n'est pas acceptable en politique. Cela a provoqué des rires ironiques parmi les membres du Parti populaire.

Bendodo a poursuivi en accusant le gouvernement de couvrir des affaires de corruption et de mener une guerre contre ceux qui enquêtent sur ces scandales. Cette accusation a intensifié les tensions, avec des échanges verbaux animés entre les deux camps.

Conclusion

En somme, la situation politique en Espagne est marquée par une polarisation croissante entre le gouvernement et l'opposition. Les accusations de corruption et les divergences sur la gestion des crises alimentent un climat de méfiance. La défense de Yolanda Díaz et les critiques de Cuca Gamarra illustrent les défis auxquels le gouvernement fait face dans un contexte de tensions politiques accrues.