Un juge de l'Ontario a rejeté un accord de restructuration proposé par Hudson's Bay, visant à sauver les six magasins qui ne sont pas en liquidation. Cette décision intervient alors que les créanciers se rapprochent de plus en plus. L'accord aurait permis au détaillant d'avoir plus de temps pour redresser sa situation.
Selon le juge Peter Osborne de la Cour supérieure de justice, la proposition n'est ni nécessaire ni appropriée. L'accord aurait non seulement donné un délai à Hudson's Bay, mais aurait également imposé un budget devant être régulièrement soumis aux créanciers, tels que Bank of America, Restore Capital et Pathlight Capital.
Osborne a exprimé des réserves quant à l'approbation de l'accord, notamment parce que le budget n'a pas été présenté au tribunal ni aux autres parties prenantes pour examen. Il a souligné que le surveillant désigné par le tribunal pour accompagner Hudson's Bay dans ses procédures de protection des créanciers est suffisant pour équilibrer les droits des créanciers avec ceux des autres parties.
Les créanciers soutenant l'accord le considéraient comme un moyen de retarder le dépôt d'une demande de mise en faillite. Ce processus permettrait de saisir les actifs d'une entreprise en difficulté afin de les vendre pour rembourser les créanciers. La situation actuelle de Hudson's Bay soulève des inquiétudes parmi ses partenaires financiers.
Avec la décision du juge, Hudson's Bay doit maintenant naviguer dans un environnement de plus en plus difficile sans le soutien de l'accord de restructuration. Les implications de cette décision pourraient avoir un impact significatif sur l'avenir des magasins restants.
Le rejet de la proposition de restructuration par le juge Osborne souligne les défis auxquels Hudson's Bay est confronté. Alors que les créanciers se rapprochent, l'avenir des six magasins restants reste incertain. La situation nécessite une attention accrue et des stratégies efficaces pour éviter une liquidation complète.